. Le Jardin des plantes : description. et. — Il nest pas <à moi, dit-il ; il appartenait à maître Pierre, qui vousla donné. Jai bien à moi (|uatre hanaps iiui montélé légués parma ffrandmère, dheureuse mémoire; mais ils ne ressemblent pasplus à celui que vous tenez quune tulijie à un navet. Cest une deces fameuses coupes de Tours ciselées par Martin Dominique, artistequi peut défier tous ceux de Paris. — Dites-moi, je vous prie, interrompit Durward, quel est ce maîtrePierre, (|ui fait de si beaux présents aux étrangers? — Quel est ce maître Pierre? dit lhôte laissant tomber lentementses par


. Le Jardin des plantes : description. et. — Il nest pas <à moi, dit-il ; il appartenait à maître Pierre, qui vousla donné. Jai bien à moi (|uatre hanaps iiui montélé légués parma ffrandmère, dheureuse mémoire; mais ils ne ressemblent pasplus à celui que vous tenez quune tulijie à un navet. Cest une deces fameuses coupes de Tours ciselées par Martin Dominique, artistequi peut défier tous ceux de Paris. — Dites-moi, je vous prie, interrompit Durward, quel est ce maîtrePierre, (|ui fait de si beaux présents aux étrangers? — Quel est ce maître Pierre? dit lhôte laissant tomber lentementses paroles comme sil les eût distillées. — Oui, reprit Durward avec vivacité; quel est ce maître Pierre?pourquoi prodigue-t-il ainsi ses dons? et quelle est cette esiièce del)Oucher (]uila envoyé en avant commander le déjeuner? ?^— ^la toi, messire, si vous voulez savoir ce que cest que maîtrePierre, allez le lui demander. Quanta son compère. Dieu vous gardede faire plus ample connaissance avec lui !. Luduwc Lesly le Bjlufro. — Il y a là (|uel(|uc chose de mysiérieuv. Ce. maître Pierre ma dit(|uil était marchand. — Puiscpiil vous la dit, cest i|ue cest vrai, repartit l-iubergiste. — (Joe vciul-il? — loutes sortes di marchandises. Il a établi ici des manufacturesde soieries dont les produits rivaliscnl avci- les riches étoffes (|ue les^éniliens apportent de liiule et de la Chine. Les allées de mûriersque vous avez dû voir en arrivant ont été plantées par les ordres demaître lierre pour nourrir des vers à soie. — Et cette jeune personne (|ui a ajiporté les confitures, quelle est-elle, mcui bon ami ? — Ala locataire, messire; elle eslcliez moi avec sa tutrice, qui est,je crois, sa taule ou su cousine. 10 QUEJNTIN DLRWARD. — Est-ce que vous avez liiabitudc demployer vos locataires à seservir les uns les autres? car jai rcnianjué que maître Pierre na rienvoulu prendre de votre main. — Les gens riclies ont leurs fant


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