La paysane pervertie, ou Les dangers de la ville : histoire d'Ursule R**, sur d'Edmond, le paysan, mise-au-jour d'après les véritables lettres des personages ... . T Partie, B j8 PAYSANE PERyMRTJE» jouir dun peu de liberté.... Oh I fi jepouvais méchapper ! - Mais il faut queje prenne bien - garde 1 Teffec de mapremière Lettre trouvée mépouvante ,& je nécris celle-ci qu*en-tremblanr.* Un-jour , que je différai un-peu à*Sajec ouvrir, parce-que jen-fisais une page,XXIX m* jai-été-mise aux crampons ^ malgré mes^^^^ excuses, & jai-reçu , par Tordre dé 11-talien, qui malheureusement venait dar-? liv


La paysane pervertie, ou Les dangers de la ville : histoire d'Ursule R**, sur d'Edmond, le paysan, mise-au-jour d'après les véritables lettres des personages ... . T Partie, B j8 PAYSANE PERyMRTJE» jouir dun peu de liberté.... Oh I fi jepouvais méchapper ! - Mais il faut queje prenne bien - garde 1 Teffec de mapremière Lettre trouvée mépouvante ,& je nécris celle-ci qu*en-tremblanr.* Un-jour , que je différai un-peu à*Sajec ouvrir, parce-que jen-fisais une page,XXIX m* jai-été-mise aux crampons ^ malgré mes^^^^ excuses, & jai-reçu , par Tordre dé 11-talien, qui malheureusement venait dar-? liver , vingt coups de nerf-de-bœuf^ desmains du DomeOiq dela*G^*, en-pré-sence de cette Femme : elle a-p;iru meplaindre ; mon Bourreau lui-même dé-tournait la vue : mais je nen-ai pas moinsperdu la moitié dune confiance acquise avec des peines qui font frémir Je lai-regâgnée enfin : mes difcours, mesadions, tout fait-pafTer pour ce quonveut que je fois. Car je fais que je ne dispas un mot qui ne foit écouté. Si je nepuis fâire-porter cette Lettre, je la gar-derai 5 jufqu au moment dune plus-grande liberté. • . • •. VIL* Partie. 19? «—»»~^»—»» I «III I ~^»—i-—^—^ ? ji I « 30 décembre. Infortunée que je fuis 1 que vais-jedevenir^ hélas !..,. Je fuis-fortie ; je mefuis-échappée ; la joie rentrait dans moncœur ; je me croyais-fauvé &: je n*aî- pu trouver , ni vous, ni mon Frère! Tai-erré tout le refte du jour. Enfin, lefoir , haraflee , mcurant-de-faim, jai-été chés une Femme comme Celle queje quittais, mais qui dumoins ne ferapas ma geôlière. Je lui ai-fait croire,que jétais une Fiîlc-de-famille maltraitéepar une Brllemère, qui réchappait^Elle ma-regardée. —Tu es trop fucé^pour ça , ma Fille-l Jai - donné de&raisons. —xMa-bonne-heure^ car pourneuve, tu ne les pas-. Elle ma-admisechés elle, & jai-recommencé mon train--de-vie de lautre maison; Mais quelle-difrérencc !? Je refpirc ici ! une part


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