. Les vacances . ens denc( acheter un bout qui nest pas cher, dit la mère« Ghartier. — Tiens, dit lautre en la regardant,(C mais cest tout comme la mienne. Quest-ce que(C vous lui faites donc à votre toile? — Je la« secoue ; elle était si pleine de farine que nous(C en étions aveuglées, Lucette et moi. — Tiens,vc tiens ! de la toile enfarinée? Mais où donc lavez-(c vous eue ? — Gest la petite Léonard qui me lace vendue comme ça. — La petite Léonard ? où a-<c t-elle pu avoir de la toile aussi fine?... Mais!...« laissez-moi donc voir le bout; cela ressemble LES VACANCES 53 « terriblement à la


. Les vacances . ens denc( acheter un bout qui nest pas cher, dit la mère« Ghartier. — Tiens, dit lautre en la regardant,(C mais cest tout comme la mienne. Quest-ce que(C vous lui faites donc à votre toile? — Je la« secoue ; elle était si pleine de farine que nous(C en étions aveuglées, Lucette et moi. — Tiens,vc tiens ! de la toile enfarinée? Mais où donc lavez-(c vous eue ? — Gest la petite Léonard qui me lace vendue comme ça. — La petite Léonard ? où a-<c t-elle pu avoir de la toile aussi fine?... Mais!...« laissez-moi donc voir le bout; cela ressemble LES VACANCES 53 « terriblement à la mienne. » La mère Martinprend la toile, lexamine, arrive au bout et recon-naît une marque quelle avait faite à sa pièce. Lesvoilà toutes trois bien étonnées : la mèro Martinbien contente d être sur la piste de sa toile ; lamère Chartier bien attrapée davoir donné sa piècede cinq francs pour un bout de toile qui était vo-lée; elles arrivent toutes trois chez moi et me ra-. La mère Martin prend la toile et lexamine. content ce qui vient darriver. « Toute votre toile« y est-elle? je dis à la femme Martin. — Pour ça« non ! répond-elle. Il j en avait près de cinquante« mètres. — Alors il faut tâcher de ravoir les qua-(( rante-quatre mètres qui vous manquent, mère« Martin. Laissez-moi faire; je crois bien que je« vous les retrouverai. Nous allons bien surveiller« le marché; si la femme ou le père Léonard y ap-(( porte votre toile, je les arrête ; sils ny viennent(c pas ou quils y viennent avec rien que leurs sacs(c de farine, jirai demain avec mes camarades faire« une reconnaissance au moulin. Puisque cest la 54 LES VACANCES « petite Léonarcî qm vous en a vencfii un bout,« cest que lautre bout est au moulin. — Mais sice elle la vend à quelque voisin? dit la mère Mar-te tin. — Nayez pas peur, ma bonne femme, elle« nosera pas ; tout le monde chez vous sait quece votre toile est volée. —• Je crois bien q


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