. L'étang des soeurs-grises . entrée qui achevait dexalter la mère, eninquiétant lamante. Devant la maison, le comte descendit de voiture sans sinquiéterde personne, gravit lescalier comme un fou, et, quand Irma arrivaprès du lit de sa fille, elle y trouva Du Roveray, respirant avecpeine, interrogeant le médecin dune voix brève et saccadée. Voici ce qui sétait passé : Une heure environ après le départ de toute la famille pourlOpéra, au moment où la femme de chambre couchait Denise etHonorine qui occupaient deux petits lits séparés dans la mêmepièce, Denise avait été prise de convulsions terrib


. L'étang des soeurs-grises . entrée qui achevait dexalter la mère, eninquiétant lamante. Devant la maison, le comte descendit de voiture sans sinquiéterde personne, gravit lescalier comme un fou, et, quand Irma arrivaprès du lit de sa fille, elle y trouva Du Roveray, respirant avecpeine, interrogeant le médecin dune voix brève et saccadée. Voici ce qui sétait passé : Une heure environ après le départ de toute la famille pourlOpéra, au moment où la femme de chambre couchait Denise etHonorine qui occupaient deux petits lits séparés dans la mêmepièce, Denise avait été prise de convulsions terribles, dont la vio-lence avait effrayé Juliette. Sans perdre une minute, elle avait laitchercher un médecin et prévenir M™^ Duclerc. Quand Irma sapprocha du petit lit blanc de sa fille, Denise étaitdans une période de prostration, pâle, sans force, la bouche entrou-verte, les yeux fixes et légèrement retournés. — Ma fille va mourir i hurla Irma en sélançant vers ellej puis, LES DEUX SŒURS 105. — Partir! Pour quon me la tue, nest-ce pas; embarrassée par sa sortie de bal, elle larracha plutôt quelle nelôta, la jeta loin delle, et voulut prendre Denise dans ses brastremblants. — Ne la touchez pas ! dit le médecin. Vous provoqueriez unenouvelle crise. Le danger est passé, dailleurs, rassurez-vous,l^ Ljv. ^^ i03 LÉTANG DES SŒURS-QRISES madame. Je puis répondre maintenant delà vie de cette elle est terriblement nQrvemiFe. — Enfin, qu\i-t-elle ? Qua-t-^dïïeeu, an juste? demandale eomt-eDu RoTcray. — Une eammoMonjmorale trcë^vio-lcntô, répondit Hé -Socteur. 11paraît que cette charmante enfamit adorait une tojiaa^Qîrelle .appri-voisée, et, en approchant desonïit, elle la trouvée morte^etojaifTée,ce qui lui a clause une terreur,, un désespoir, #ont elle aurait pucertes, mourir, si je nétais arriwe à temps. Juliette, interrogée â»on t»ua\, sGonfirma le JîreJu iocteur, etmontra le cadavre feedd^ raidi, âel


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