. Paris à table . il mangeait vite, etchoisissait les aliments les plussimples. En dépit de toutes lespeines quont prises les recherchesgastronomiques pour laffubler decertaines manies, malgré les ca-lomnies qui ont essayé de montre,)lempereur comme aussi intempé-rant en particulier quil était sobre==—i-^.r en public, il nest resté de tous cesrécits que des habitudes remplies de modestie, de réserve et deretenue. Napoléon, pour les princes et les princesses de sa famille etaussi pour les grands dignitaires de lempire, voulait que lonemployât, aux dépenses de la table, le cinquième du revenuan


. Paris à table . il mangeait vite, etchoisissait les aliments les plussimples. En dépit de toutes lespeines quont prises les recherchesgastronomiques pour laffubler decertaines manies, malgré les ca-lomnies qui ont essayé de montre,)lempereur comme aussi intempé-rant en particulier quil était sobre==—i-^.r en public, il nest resté de tous cesrécits que des habitudes remplies de modestie, de réserve et deretenue. Napoléon, pour les princes et les princesses de sa famille etaussi pour les grands dignitaires de lempire, voulait que lonemployât, aux dépenses de la table, le cinquième du revenuannuel. Il disait gaiement aux nobles étrangers qui visitaientsa cour : « Voulez-vous dîner comme un soldat, dînez chez moi :si vous voulez dîner comme un roi, dînez chez le prince archi-chancelier ; si vous voulez dîner comme un gueux, dînez chezle prince architrésorier. » Ce fut une opinion reçue sous lempire et qui sest propagéeau delà de 1815, que celle du luxe et de la succulence de la. PARIS A TABLE. 21 table de Cambacérès ; rien ne fut cependant moins vrai que cebruit si favorable k la cuisine du prince, et que Napoléon lui-même parut adopter. Cest une inconcevable erreur ; Cambacé-rès, il est vrai, avait à la tête de ses cuisines un homme habile :il soccupait lui-même beaucoup de tout ce qui concernait satable ; mais ce nétait que pour apporter de léconomie dans sesdépenses ; il tenait note des entrées qui étaient demeurées in-tactes, et il les faisait garder pour le lendemain. Des départe-ments, on envoyait à larchichancelier des présents de comes-tibles et de volailles; il enfermait ses provisions dans un garde-manger, dont il avait la clef ; il ne les donnait au service qua-vec lenteur et avec parcimonie , presque toujours elles étaientgâtées et ne paraissaient sur sa table que flétries et défloré faut lire les pages indignées que Carême a écrites sur ce su-jet; il affirme que le prince préférait à tous les


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