. Le Jardin des plantes : description. e du genre ; cest (pie le llli^le et la femelle peinent difli-rcr de couleur au point de ur. |ias se ressembler du tout, ce (|uidoit nécessairement avoir induit les naturalistes en erreur. Eneffet, dans cette espèce, toutes les parties (pii sont dun briiiiniarion doré dans le niMe sont d un fauve plus ou moins iaiinil-tie dans la femelle, et tout ce cpii chez celle-ci est d un gris foncéest blaiK- dans le premier, (iomn»! il ny a pas de raison pourcroire ([ue ce maki fasse une exception, on doit présumer que lesnaturalistes ont souvent fait confusion, ou


. Le Jardin des plantes : description. e du genre ; cest (pie le llli^le et la femelle peinent difli-rcr de couleur au point de ur. |ias se ressembler du tout, ce (|uidoit nécessairement avoir induit les naturalistes en erreur. Eneffet, dans cette espèce, toutes les parties (pii sont dun briiiiniarion doré dans le niMe sont d un fauve plus ou moins iaiinil-tie dans la femelle, et tout ce cpii chez celle-ci est d un gris foncéest blaiK- dans le premier, (iomn»! il ny a pas de raison pourcroire ([ue ce maki fasse une exception, on doit présumer que lesnaturalistes ont souvent fait confusion, ou double emploi, et quilsont donne des noms dilfi-reiils à des mfties et à des femelles de LES QUADRUMANES. la même espèce. Si celle observalion est juste, il faudra proba-blement reiluire à sept ou huit le nombre de makis quont décritsles auteurs ; et ce sera encore beaucoup si lon considère queces animaux ne se trouvent que sur un seul point du globe, etmême dans un espace comparativement assez borné, lile Le Maki ruuge. «Les makis vivent en troupe, dit Geoffroy Saint-Hilaire; ilsprennent leur nourriture indifféremment avec la bouche ou avecla main ; ils lapent en buvant, à la manière des chiens. Revenantdans les mêmes lieux, ils se plaisent à répéter les mêmes allureset les mêmes mouveraenls. Lun de ces mouvements, quils re-produisent comme divertissement, consiste à sélever perpendi-culairement le long dun mur ou dun arbre : ils mettent unesorte daniour-i)ropre à sélever; et si quebpies accidents les enont empêchés, ils en montrent une sorte de dé|>it, et ils sy pren-nent avec tant de calcul, quils se satisfont le moment daijrèspar un saut de la plus grande hauteur. Abandonnés en libertédans les maisons, ils choisissent un certain ein|)lacemcnt poursy livrer au repos et cest loujouis lencoignure du meuble leplus élevé et le plus retiré de lappartement.


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