Le nouvel Hôtel de ville de Paris, 1872-1900 . Gustave Colin. Les médaillons, par M. Rivey, représentent Le Poussin,Pierre Puget, Philibert de lOrme, et Rameau, les grands maîtres i88 LE NOUVEL HOTEL DE VILLE. français de la Peinture, de la Sculpture, de TArchitecture, et dela Musique. Lornementation du Salon des Arts, due à M. Guifard, se ditïerencie de celle du Salondes Sciences, par le plafond oùla frise fond rouge est rempla-cée par quatre panneaux circu-laires, à figures denfantsissant des culasses et desrinceaux, qui soutiennent descartouches, avec tables noiressur lesquelles sont inscri
Le nouvel Hôtel de ville de Paris, 1872-1900 . Gustave Colin. Les médaillons, par M. Rivey, représentent Le Poussin,Pierre Puget, Philibert de lOrme, et Rameau, les grands maîtres i88 LE NOUVEL HOTEL DE VILLE. français de la Peinture, de la Sculpture, de TArchitecture, et dela Musique. Lornementation du Salon des Arts, due à M. Guifard, se ditïerencie de celle du Salondes Sciences, par le plafond oùla frise fond rouge est rempla-cée par quatre panneaux circu-laires, à figures denfantsissant des culasses et desrinceaux, qui soutiennent descartouches, avec tables noiressur lesquelles sont inscrits lestitres : Sculpture, Peinture,Architecture, et Musique; letout peint et modelé en gri-saille et or sur fond bleu. Entreces panneaux, sont des rosacesmodelées en grisaille et or, etpeintes sur fond rouge. Il y a,en outre, quatre grands pan-neaux triangulaires, peints etmodelés en grisaille et orsur fond jaune soutenu, quicomprennent des cartouchesavec tablettes noires, ornéesde branches dolivier en or, etde cornes LiNsriRATioN, par M. }. Lefebvre. Le troisième salon est leSalon des Lettres. Dans le pla-fond de ce salon, M. Jules Lefebvre a représenté « les Musesparisiennes ». Lartiste expose ainsi la genèse de sa composition :« Jai peint un plafond animé de figures, parce quil le fallait LE SALON DES LETTRES. 189 bien ; car le meilleur des plafonds serait un ciel qui sauraitdonner la parfaite illusion du vrai. Jai toujours pensé quunplafond peint devait élever, cla-rifier, aérer, si josais dire, toutela salle à laquelle il est destiné.Une échappée lumineuse : teldoit être, autant que possible,ce genre de décoration. Jaichoisi, pour le plafond quejavais à exécuter, cette heurechaude et vermeille des beauxsoirs dété où le soleil se couchenoblement sur notre vieille citéde Paris, en dorant de ses der-niers rayons le fleuve, les monu-ments, et les hommes. Ceslueurs éclairent encore dans uncoin, sur la droite, le faîte et lesto
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