. Le cabinet des fées : ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux. me dit la charmante Zulikhah; mais ceftvous qui êtes le maître fourbe ; vous porte-rez la peine de votre crime & du lien. Cherami, ajouta lheureux Almoraddin, je vousdois ma félicité. Que votre bonheur y inter-rompis - je > foit un prélude de celui que leprophète nous a promis. JouifTez lun de lau-tre? vivez contens en attendant les volup-tés parfaites du féjour délicieux où coulentles fleuves de lait ôc de malvoifie. Mon lit& le vôtre ont été cette nuit limage de cemonde-ci; mes inquiétudes on
. Le cabinet des fées : ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux. me dit la charmante Zulikhah; mais ceftvous qui êtes le maître fourbe ; vous porte-rez la peine de votre crime & du lien. Cherami, ajouta lheureux Almoraddin, je vousdois ma félicité. Que votre bonheur y inter-rompis - je > foit un prélude de celui que leprophète nous a promis. JouifTez lun de lau-tre? vivez contens en attendant les volup-tés parfaites du féjour délicieux où coulentles fleuves de lait ôc de malvoifie. Mon lit& le vôtre ont été cette nuit limage de cemonde-ci; mes inquiétudes ont afTurémentégalé vos plaifirs. Cette réflexion moraledonna lieu à des pîaifanteries. Les épouxme racontèrent les aventures de la nuit. Lepiège, ainfi que je lavois prévu, étoit dansla liqueur., Almoraddin fit beaucoup valoirîa dextérité avec laquelle il lavoit répanduedans le haut de fa robe ; la reine fit une def-cription fort divertiffante âes attentions quelleavoit eues, & de la fécurité parfaite avec a.„i,„ ., to . i3 j> ou/ . (yS. av? ■ D A B D A L L a; 7f laquelle elle sétoit couchée en entendantronfler Almoraddin. Le foin de shabiller fuccéda à cette agréa-ble converfation. Les femmes de la reine larevêtirent de Tes habiilemens les plus pom-peux. Des efclaves fort adroits ornèrentAlmoraddin de tant de pierreries 5 que jétoistenté de le comparer au Grand-Môgol monmaître 5 lorfquil daigne accepter les homma-ges des autres fouverains. On ne lui mittoutefois fur la tête quun turban commun ;mais il y en avoit un autre très - riche quilui étoit delliné. Le chef des eunuques leporta dans (es mains immédiatement devantla reine , lorfque nous la fuivîmes au divan. La joie & Tadminiflration paroiïïbient àTenvi fur tous les vlfages de la nombre ufeafifemblée qui y étoit. On y gardoit un filencequi tenoit de Textafe. Zulikhah saffit furfon trône avec une grande majefté: Almo-raddin fe tint debout à fa
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