. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. inte en deux heures de lit. Après quoi vint fort à propos jMorphée, Lépouse bien et dûment paraphée! Semblent, je crois, devoir suffire. Dautant plus, iniis(]uil faut tout dire, Où manquent à la fin quelcpies formalités. La jeune femme accuse lhyménée, Accourent, père, mère, sœurs, Chacun demande en désarroi : Dites nous le, mignon? Hélas! reprit Agathe, Mais franchevient je suis trop diicntc, .■\ge ou lon dit quon ne voit plus den jeune homme de longxie son amour (juatre sermens il fit,Qui i)rès du vainqueur matin trois aut
. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. inte en deux heures de lit. Après quoi vint fort à propos jMorphée, Lépouse bien et dûment paraphée! Semblent, je crois, devoir suffire. Dautant plus, iniis(]uil faut tout dire, Où manquent à la fin quelcpies formalités. La jeune femme accuse lhyménée, Accourent, père, mère, sœurs, Chacun demande en désarroi : Dites nous le, mignon? Hélas! reprit Agathe, Mais franchevient je suis trop diicntc, .■\ge ou lon dit quon ne voit plus den jeune homme de longxie son amour (juatre sermens il fit,Qui i)rès du vainqueur matin trois autres sermensPour satisfaire nos amans :Que dans le compte fait, jen omets quantitéEh bien! qui lauroit cru? le long de la journéeSoupire, gémit, fondant en plevirs;Jugez des (juestions, et jugez des allarmes!Que seroit-ce, il paroit content delle et de soiJe ne me plains pas de mon c/ioix,ronr avoir toiitau moins,srptcnfaus à la fois! ^©^^C^iziffl (® © ise: r-2;^ LES (Cahiers du Pèrc^PhilotaRus (0 4c^>|^|e. Edisois que la belle Manon, mon écolière,dont la sagesse an seul mot de faveuravoit paru effrayée, étoit devenue sicompatissante et si tendre, quelle nesoupiroit pas avec moins dardeur quemoi après le moment qui me rendroitheureux. Mais sa jalouse tante, cettetante qui à cinquante ans sest avisée de devenir amoureusede moi qui nen avois pas vingt, étoit sans cesse à nousobséder; et je métonne comment, à son âge, elle ne pritpas fantaisie de venir à mon école : car jaurois été à ses yeuxun Maître bien aimable; mais en revanche elle eût été pourmoi une écolière bien dégoûtante. Mais pour les raisons quejai dites, jétois forcé de déguiser le dépit qui manimoitcontre elle. Je continuai cependant toujours mes leçons à ma chèreManon; mais pendant cinq mois, à peine eus-je trois ouquatre fois loccasion de pouvoir lentretenir de mon consolation que nous avions, cest que nous pou-vions nous écrire, et nou
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