Traité d'anatomie humaine . areilles conclusions. Cesexpérimentateurs sectionnent, sur le chien, lun des quatre collatéraux qui serendent à un doigt. Celte section devrait, ce semble, entraîner la paralysie dansun quart de la peau du doigt. Or, il nen est rien : aucun changement ne sur-vient dans la sensibilité. La section de deux nerfs collatéraux la modifie à de trois nerfs collatéraux ne fait que latténuer, et il faut, pour labolirentièrement, sectionner à la fois les quatre collatéraux. Lenseignement quidécoule de ces expériences est que le champ de distribution des nerfs colla
Traité d'anatomie humaine . areilles conclusions. Cesexpérimentateurs sectionnent, sur le chien, lun des quatre collatéraux qui serendent à un doigt. Celte section devrait, ce semble, entraîner la paralysie dansun quart de la peau du doigt. Or, il nen est rien : aucun changement ne sur-vient dans la sensibilité. La section de deux nerfs collatéraux la modifie à de trois nerfs collatéraux ne fait que latténuer, et il faut, pour labolirentièrement, sectionner à la fois les quatre collatéraux. Lenseignement quidécoule de ces expériences est que le champ de distribution des nerfs collatérauxest beaucoup plus étendu c{uon serait tenté de le croire avec les seules donnéesde lanatamie descriptive. Chacun deux, soit par ses rameaux directs, soit parlesrameaux anastomotiques quil jette sur les nerfs voisins, couvre de ses ramificationsterminales toutes les parties du doigt, et, comme corollaire, chaque partie dudoigt, si minime soit-elle, reçoit des fibres nerveuses des quatre collaté ^ 6ou-tt^^ Fig. de la face dorsale de la inain. ?1, rameaux cutanés de la face dorsale de lavant-bras. — 2, nerfmusculo-cutané. — 3, nerf cubital. — 4, nerf radial. — 5, anasto-mose entre ces deux nerfs. — 6, collat(ral dorsal interne du {jetitdoigt. — 7, collat(!ral dorsal externe du pouce. — 8, rameaux pro-venant dune branche palmaire du cubilal. — 0, 0, 0, 9, 9, 9. ra-meaux provenant des branches palmaires du médian. NERFS RACniDIENS 183 Les expériences dARLOiNG et Tripier ont mis en lumière ce deuxième fait que,lorsquun nerf cutané de la main a été sectionné, le bout ceniral el le boni péri-phérique sont lun et lautre également sensibles. Toutefois, cette sensil)ilité dubout périphérique nest quune sensibilité demprunt, appartenant en réalité auxfdets nerveux voisins. Elle sexplique nettement par la disposition analomicpiesuivante : au moment de se terminer dans les téguments des doigts, les nerfs col-laté
Size: 1263px × 1979px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., boo, bookcentury1800, booksubjectanatomy, booksubjecthumananatomy
