Gazette des beaux-arts. . les, comme on le voit par plusieurs peintures du ère sest occupé de ces ravaudages plus ou moins lé ou, pour mieux dire, son annotateur Dallaway raconte que,dans un tableau quil ne désigne pas, il repeignit les jambes dunAmour endormi et quil montra à cette occasion une dextérité dont leroi fut touché. Dans tous les cas, il est curieux de voir lartisteoccupé de cette industrie plus ou moins malsaine, la restauration :il y avait en lui létoffe dun brocanteur; il sinitiait ainsi, dans late-lier de Lely, à la manipulation et au comm
Gazette des beaux-arts. . les, comme on le voit par plusieurs peintures du ère sest occupé de ces ravaudages plus ou moins lé ou, pour mieux dire, son annotateur Dallaway raconte que,dans un tableau quil ne désigne pas, il repeignit les jambes dunAmour endormi et quil montra à cette occasion une dextérité dont leroi fut touché. Dans tous les cas, il est curieux de voir lartisteoccupé de cette industrie plus ou moins malsaine, la restauration :il y avait en lui létoffe dun brocanteur; il sinitiait ainsi, dans late-lier de Lely, à la manipulation et au commerce des oeuvres dart,pour lequel il avait des prédispositions naturelles. Après la mort de Lely, Largillière retourna en France. Nous nesavons pas la date exacte de .sa rentrée, qui, dans tous les cas, estantérieure au printemps de 1683. De bonne heure, il connut Lebrun LARGILLIERE. 93 et aussi Van der Meulen, dont il a fait le portrait. Jusqualors ilétait resté indiflerent au mouvement académique; son enfance,. LA R G I Ll. 1 ÃRE , lAR LUl-Mh;ME. (Daprùs la gravure de Wille.) passée à létranger, ignorait les enseignements de lécole. Il navaitpas pris part aux concours trimestriels, il navait eu aucun des prixde quartier, mais, une fois installé à Paris avec le ferme dessein dyfaire son métier de peintre, il lui fallait bien, pour être libre et 9-4 GAZETÃKDKS BEAUX-AllTS. échapper aux jalousies de la corporation des maîtres, se tourner ducôté de lAcadémie si longtemps négligée et invoquer les privilègesprotecteurs de lassociation royale. Il se présenta le 6 mars 1683 : ilfut agréé et la compagnie lui ordonna de faire pour son morceau deréception le portrait de Lebrun. Ce vote fut complété par une délibé-ration du 6 mars 1684 qui confia à Blanchard et au sculpteurLehongre le soin de surveiller lexécution du travail de Largillière,car, ou le sait, ce morcea
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