. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. ISÃ) Et cependant qui pourrait nier ce fait général commun à toutes ces variétés : l'inflammation, la résorption du corps vitré, sa ré- traction? Toutes ces observations ne nous offrent-elles pas encore la sécrétion d'un liquide nouveau soulevant la rétine, la ramenant au centre du globe oculaire ? Par conséquent, il n'est aucun des faits précédents qu'on ne puisse alternativement ranger dans l'une ou l'autre des variétés que nous avons énumérées : donc ces divisions acceptées par les au-
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. ISÃ) Et cependant qui pourrait nier ce fait général commun à toutes ces variétés : l'inflammation, la résorption du corps vitré, sa ré- traction? Toutes ces observations ne nous offrent-elles pas encore la sécrétion d'un liquide nouveau soulevant la rétine, la ramenant au centre du globe oculaire ? Par conséquent, il n'est aucun des faits précédents qu'on ne puisse alternativement ranger dans l'une ou l'autre des variétés que nous avons énumérées : donc ces divisions acceptées par les au- teurs ne constituent pas une véritable classification. Le décollement rétinien nous paraît être un fait de pathologie générale commun à un nombre de lésions profondes des membra- nes peut-être plus considérable que ne le démontrent les recher- ches ophthalmoscopiques. L'instrument de Helmholtz nous donne les images superficielles, mais c'est au microscope à en fournir l'in- terprétation. Cette voie est assurément loin d'avoir été parcourue dans toute sa longueur. Le fait constant, dans le symptôme que nous étudions, est la sé- crétion d'un liquide, lequel renferme bientôt et toujours des cel- lules épithéliales pigmentaires provenant du feuillet interne de la choroïde. Il contient aussi du sang, des globules blancs, des glo- bules inflammatoires ou purulents, des vésicules colloïdes, des cel- lules de tissu fibreux embryonnaire et de la cholesterine. Mais ces derniers produits sont accidentels, consécutifs, quoique très-fré- quents ; au contraire, dans les décollements les plus limités, on retrouve toujours la macération de l'épithélium polygonal. Quand on examine cette couche avec attention, on voit que le revêtement épithélial a subi de profondes modifications : ses cellules ont perdu leur forme polygonale et sont devenues
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