. Chasses dans l'Amérique du Nord [microforme]. Chasse; Hunting. â¦â â â¢â â¢ifjf â â â â i':â .:"â 2i8 LE CAHHtOU ii'-i'f'iV j â â â < »f 'If' .1 ^ ^ i If- *.;. ,⢠i' '. s'occupait ainsi, M. Howard et moi nous coupions du hois pour la provision, et des branches de cèdre qui, disposées sur le sol. allaient devenir les matelas sur lesquels nous devions passer la nuit. Sur cette litière improvisée, nous elondînics nos couvertures de laine, et je puis assurer mes lecteurs que notre couche n'('tait point trop mauvaise. Le crépuscule avait fait place aux ténèbres; Monaï


. Chasses dans l'Amérique du Nord [microforme]. Chasse; Hunting. â¦â â â¢â â¢ifjf â â â â i':â .:"â 2i8 LE CAHHtOU ii'-i'f'iV j â â â < »f 'If' .1 ^ ^ i If- *.;. ,⢠i' '. s'occupait ainsi, M. Howard et moi nous coupions du hois pour la provision, et des branches de cèdre qui, disposées sur le sol. allaient devenir les matelas sur lesquels nous devions passer la nuit. Sur cette litière improvisée, nous elondînics nos couvertures de laine, et je puis assurer mes lecteurs que notre couche n'('tait point trop mauvaise. Le crépuscule avait fait place aux ténèbres; Monaï aliuni;i uiKî torche de résine, et la i)laça dans un des angles de l;i caltane : notre souper fut dévoré en quelques instants, l-I bientôt après, les pieds devant le feu, et la tête enveloppé-e dans nos couvertures, nous rontlions tous les trois à «lui mieux mieux. Deux heures avant l'aube du matin, je lus réveilhi Monaï, qui s'occupait des itré'paratii's de notre chasse. La porbi de la locj-cahin était ouverte, et de mon lit de cèdre> j'a[iercevais un ciel sans nuage et l'étoile du matin (jui bril- lait à l'horizon. L'air était fort vif; mais comme aucun vent ne souillait, le froid était très-supportable. D'un seul bond je me levai, et grâce à l'eau d'une source que j'avais vue sourdre au pied d'un pin giganles(]ue, à quelques pas de la hutte, je sortis bientôt de l'engourdissement qu'on éi)rouv(' toujours lorscju'on couche tout habillé. Je me sentais si dis- pos, (lue, sans y songer, je me mis à chanter à pleine voix: Amis, la matiiii'e est belleI -Mais à peine avais-je terminé ce premier vers, que M. Ho- ward, se précipitant hors de la hutte, me cria d'une voix terrible : X Taisez-vous donc, malheureux ! Silence! ou vous allez faire fuir le gibier à deux lieues de distance. Les caribou> ont l'oreille aussi Une que les lièvres de votre pay


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