Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . destruction. Dans les templesde quelque importance, Pédicule était creusé dans un grand bloc dogranit ou de basalte. Une de ces chapelles monolithes, portant le car-touche de Nectanébo 1er, est encore en place dans le temple ptolé-maïque dEdfou1; tous les musées en possèdent qui ont été retrouvées I. Dans lintérieur du srens du temple de Debout, en .Nubie, le tabernacle était encoiintact, m 1817, daprès Gau [Antiquités de la Nubie, 1821, pi. V, fig. A et B). 360 LEGYPTE. parmi les décombres des édi
Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . destruction. Dans les templesde quelque importance, Pédicule était creusé dans un grand bloc dogranit ou de basalte. Une de ces chapelles monolithes, portant le car-touche de Nectanébo 1er, est encore en place dans le temple ptolé-maïque dEdfou1; tous les musées en possèdent qui ont été retrouvées I. Dans lintérieur du srens du temple de Debout, en .Nubie, le tabernacle était encoiintact, m 1817, daprès Gau [Antiquités de la Nubie, 1821, pi. V, fig. A et B). 360 LEGYPTE. parmi les décombres des édifices religieux de lEgypte. Une des plusbelles est celle qui appartient au Louvre et où est grave le nom dAmâ-sis; elle est en granit rose cl toute couverte dinscriptions et de sculp-tures (tig. 211). Elle doit, en plus petit, ressembler à celle quAmasislit préparer sur les chantiers dÉléphantine pour le temple de Neith àSais, où la vit Hérodote, qui la décrit avec admiration2. Les portes du tabernacle étaient dordinaire closes cl scellées; le / 0 !!*îïimr-—. M 210. — Tabernacle portatil en bois peint. XIXe dynastie. Musée de Turin (daprès les relevés de M. Maspero). roi seul ou le grand-prêtre avait le droit de les ouvrir cl de faire sesdévotions devant leffigie ou symbole quelles cachaient. Cest ce qui 1. De Rougé, Notice dis monuments, etc. (rez-de-chaussée cl palier de lescalier).Monu-ments divers, n° 29. On a pris lhabitude de désigner ces monuments sous le nom de naos;nous préférons nous passer de ce terme, qui manque de précision. Cétait au temple toutentier que songeaient les Crées quand ils employaient les mots vaé; ou vsw;. Abd-el-Latif décrit avec admiration une chambre uolithe que Ton voyait de sou temps parmi les ruines de Memphis et que lon appelail la chambre verte. Comme nous lapprend Makrizi,elle lui brisée en 1349 [Description de lEgypte, Ant., t. V, p. 572-573). -2. Hérodote, h, 175. LE TEMPLE 1) U .NOUVE
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