. Église Notre-Dame de Verneuil : son histoire, sa monographie . es avec leur plateau, rapportées par le citoyenBaril; quatre tableaux dapôtres,par le citoyenReculeur; un reliquaireen forme de bras, contenant plusieurs os de saint Gilles, rapporté parle citoyen Blanchard, secrétaire de la mairie. Ce reliquaire est au-jourdhui en la possession de léglise de la Madeleine. Il provenaitde labbaye des Cordeliers. Notre-Dame, privée de ses revenus, devait se suffire à elle-mêmeet tout était à rétablir. Pour comble de malheur, le 23 août 1798, letonnerre tomba sur la flèche et y causa de grands dégâ
. Église Notre-Dame de Verneuil : son histoire, sa monographie . es avec leur plateau, rapportées par le citoyenBaril; quatre tableaux dapôtres,par le citoyenReculeur; un reliquaireen forme de bras, contenant plusieurs os de saint Gilles, rapporté parle citoyen Blanchard, secrétaire de la mairie. Ce reliquaire est au-jourdhui en la possession de léglise de la Madeleine. Il provenaitde labbaye des Cordeliers. Notre-Dame, privée de ses revenus, devait se suffire à elle-mêmeet tout était à rétablir. Pour comble de malheur, le 23 août 1798, letonnerre tomba sur la flèche et y causa de grands dégâts. Lesoffrandes des fidèles durent seules pourvoir aux réparations les plusurgentes et lon en profita pour replacer le coq au-dessus de la le monde put remarquer que la foudre, tombée sur le clocher,avait pénétré dans léglise, derrière la statue de sainte Barbe, sans ycauser aucun dommage. Jean-André Baril, marchand,Félix Dufour, tanneur,Veuve Destouches,Audiger,Guillaume, Lepaintre. Dévreux, Deshayes, Martin, Femme Vivier,. III Depuis le Concordat, 1802, jusquà nos jours. Jusquen 1802, année qui suivit la signature du Concordat,léglise neut point de curé titulaire et fut desservie par quelquesprêtres de bonne volonté, notamment par le Pére Poirot, anciencordelier de cette ville, et par le Pére Étape, cordelier comme lui. Cesreligieux avaient malheureusement, sous le régne de la Terreur, faitle serment schismatique ; mais plus tard, ils se réconcilièrent aveclÉglise et firent une mort édifiante. M. Auvray fut le premier curéen titre depuis le Concordat. Racheté à ses nouveaux possesseursavec les offrandes des paroissiens, le presbytère lui fut rendu. Après de pareilles épreuves, Notre-Dame était bien pauvre etdépourvue de tout. Aussi, au commencement de ce siècle, on nesongeait guère aux embellissements : on se contentait de pouvoirvivre. Le prêtre, pour dire la sainte Messe, navait quun calice deplomb, et, pour re
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