Åuvres illustrées de George Sand . quil le soit peut-être dans le fait; je ne me prononcerai pas là voyez lexaltation de ce jeune homme! Il aime sirArthur comme un frère darmes du moyen âge. Il aimesa sÅur presque comme un et il aime ma filleaussi. â Vous le croyez? â Cela vous contrarie, et pourtant cela est. Oh! jesais bien que sous votre air humble et modeste vous ca-chez beaucoup dambition pour vos enfants. Vous espé-rez que iMarie épousera M. Ilarley. Quant à Guillaume,vous com|ile/. lui découvrir une grosse dot dans quelquecoin de viilre province. Je suis moi


Åuvres illustrées de George Sand . quil le soit peut-être dans le fait; je ne me prononcerai pas là voyez lexaltation de ce jeune homme! Il aime sirArthur comme un frère darmes du moyen âge. Il aimesa sÅur presque comme un et il aime ma filleaussi. â Vous le croyez? â Cela vous contrarie, et pourtant cela est. Oh! jesais bien que sous votre air humble et modeste vous ca-chez beaucoup dambition pour vos enfants. Vous espé-rez que iMarie épousera M. Ilarley. Quant à Guillaume,vous com|ile/. lui découvrir une grosse dot dans quelquecoin de viilre province. Je suis moins riche que vous, etpourtant Elvire est fille unique, et je puis vous répondrequavant six mois une préfecture nous donnera au moinstrente mille livres de rente. Que Guillaume embrasse lamôme carrière, et un jour il sera plus riche que sil resteà cultiver ses terres : mince revenu qui na que de lap-parence. â Mon amie, vous vous (rompez sur mon compte, ré-pliqua madame de Boussac. Si jai fait parfois quelque rêve brillant pour lui, je nen suis pas moins occupéeavant tout de son bonheur et de sa santé. Si jétais cer-taine quil fût épris dElvire, je nhésiterais pas à vous a demander pour lui. â Eh bien 1 il en est épris certainement. Mais, pourvous parler vrai, cela est traversé par des bizarreries etdes caprices. Vous voyez bien quil sen occupe des joursentiers, et puis tout à coup il songe à autre chose : il faitdes vers, il lit des romans avec sa sÅur, il regarde lalune, il regarde Jeanne; il voit que votre cerveau brûlédAnglais en est amoureux, et, dans ce mauvais air, ilperd la raison Tenez, ayez une volonté, renvoyez-moivos deux péronnelles. Prenez deux servantes ayant centcinquante ans entre elles deux, faites jeter au feu tousces romans, exigez quau lieu daller se promener seulle soir à travers champs, Guillaume nous fasse compa-gnie assidue, et je vous réponds quavant deux mois


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