Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . Vosges à la Méditerranée. Lénergie dun des représentants, é, sauva tout lEst, comme lénergiedes patriotes nantais avait sauvé lutta opiniâtrement contre les corps con-stitués du dcparlement et du chef-lieu,montra au i)ouple de Grenoble ({uon per-dait la république, fit revenir à lui cettepopulation résolue et sensée. Les adminis-trations furent changées; Grenoble, lIsère,la Drôme se serrèrent autour de Dubois-Grancé et fermèrent le passage entre Lyonet la Provence. Le général Carteaux, en-
Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . Vosges à la Méditerranée. Lénergie dun des représentants, é, sauva tout lEst, comme lénergiedes patriotes nantais avait sauvé lutta opiniâtrement contre les corps con-stitués du dcparlement et du chef-lieu,montra au i)ouple de Grenoble ({uon per-dait la république, fit revenir à lui cettepopulation résolue et sensée. Les adminis-trations furent changées; Grenoble, lIsère,la Drôme se serrèrent autour de Dubois-Grancé et fermèrent le passage entre Lyonet la Provence. Le général Carteaux, en-voyé i)ar Dubois-Crancé avec un petit corpsde larmée des Alpes, chassa les Marseil-lais dAvignon et coupa leurs communica-tions avec les insurgés languedociens ensemparant de Beaucaire. Linsurrectionsaffaissa en Languedoc. Le Dauphiné, qui avait commencé la Ré-volution avec son célèbre orateur Meunier,l)uis qui sétait séparé de Mounier, quandcelui-ci lavait abandonnée, la sauva [leut-étre par la clairvoyance avec laquelle il sa POPULAIRE. 121. Uayence décida pour lunitô nationale à tout prix,quoi(|uil aiiiiat mieux, au fond, la Girondeque la Montagne. La Bourgogne fit, au nord de Lyon, ceque fit le Dauphiné au sud; elle contint etramena les départements des anciennes pro-vinces de Franche-Comté et de Bresse. Les dangers de la république et de laFrance restaient encore immenses. La Fran-ce était entourée dun cercle do fer et defeu. Lyon, armé, fortifié, dominant tout cequi forme aujourdhui les deux départe-ments du llhùne et de la Loire, paralysaiten quelque sorte larmée des Alpes. Cettearmée ne se trouva plus en état de fermerles débouchés des montagnes aux forcesaustro-piémontaises, qui pénétrèrent en Sa-voie. Aux Pyrénées, les Espagnols avaient T. IV. pris par famine le fort de Bellegarde; laplaine du Koussillon leur était ouverte, etils menaçaient Perpignan. Les flottes es-pagnole et anglaise bloquaient la côte
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