. Florence. cis entre le Matin et le Soir. CHAPITRE X MICIIHL-AXGn ET BHXVRNUTO Cl-LLIXT Jusquau sccond tiers du xV siècle, Florence est ]:)Our lart iiaiieii. lagrande Kcole, on peut dire lunique Ecole. Lheure vient où cette fonc-tion supérieure lui échappera. La diffusion de la Renaissance allumepartout, en Italie, ou ranime des foyers artistiques, à \enise, à Milan, àFerrare, à Padoue, à Sienne, à Pérouse, à Mantoue. à Xaples, LexoiUdes maîtres florentins se précipite. Déjà, vers le milieu ilu Ç), sil laisse à F^lorence le chevaleresque et hiératique Sniiit-Gcorgrs, scul


. Florence. cis entre le Matin et le Soir. CHAPITRE X MICIIHL-AXGn ET BHXVRNUTO Cl-LLIXT Jusquau sccond tiers du xV siècle, Florence est ]:)Our lart iiaiieii. lagrande Kcole, on peut dire lunique Ecole. Lheure vient où cette fonc-tion supérieure lui échappera. La diffusion de la Renaissance allumepartout, en Italie, ou ranime des foyers artistiques, à \enise, à Milan, àFerrare, à Padoue, à Sienne, à Pérouse, à Mantoue. à Xaples, LexoiUdes maîtres florentins se précipite. Déjà, vers le milieu ilu Ç), sil laisse à F^lorence le chevaleresque et hiératique Sniiit-Gcorgrs, sculpté pour la corporation des armuriers, le Dûv/d en bron/(^(musée national) et létrange gr(nq)e tle bronze de la A(>.!,;.i,/<? (/r /, statue 112 FLORKXCE équestre du condottiere (Tattamelata, la Vierge, le Clirist en croix, lesSaintsPnIrons de la ville et les spirituels bas-reliefs de la Place et église S. Lorenzo. au maître-autel de SantAntonio. De Padoue, Donatello revenait à Flo-rence par le chemin des écoliers, par Venise, où il exécutait un nouveau saint Jean-Baptiste (en bois) pourles mineurs florentins établis surles lagunes. La dynastie florentinedes San (jallo bâtit des palais etdes églises à Rome et dans toutela péninsule. Les peintres, telsquAndréa del Sarto, sont appelésà Rome par le pape, en France,par le roi. Rome prend de plus enplus la maîtrise de la Renaissance,tout au moins dans le domaine delart. Florence garde les huma-nistes, les platoniciens, et le cha-noine Pulci, c[ui traduit en légèreironie florentine les lég-endes hé-roïques du temps passé. Par lapolitique et la diplomatie, Florence forme le génie de ses grands histo-riens, Machiavel et Guichardin. Dans Ferrare grandit le merveilleuxArioste.


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