Traité d'anatomie humaine . à sa nature et à son origine, dutissu conjonctif vrai. 11 est admis aujourdhui par la grande majorité des histologistes que les cellulesde la névroglie ont exactement la même origine que les cellules épendymaires ci-dessus décrites : comme elles, elles proviennent, par une différenciation spéciale,des cellules épithéliales qui tapissent le canal médullaire primitif et, par consé-quent, sont des dérivés ectodermiques. Le fait avait été énoncé depuis longtempsdéjà par M. Duval (1877), par Ren.\uï (1882), par (1883), et il a été con-firmé, dans ces derniers temp
Traité d'anatomie humaine . à sa nature et à son origine, dutissu conjonctif vrai. 11 est admis aujourdhui par la grande majorité des histologistes que les cellulesde la névroglie ont exactement la même origine que les cellules épendymaires ci-dessus décrites : comme elles, elles proviennent, par une différenciation spéciale,des cellules épithéliales qui tapissent le canal médullaire primitif et, par consé-quent, sont des dérivés ectodermiques. Le fait avait été énoncé depuis longtempsdéjà par M. Duval (1877), par Ren.\uï (1882), par (1883), et il a été con-firmé, dans ces derniers temps, par les histologistes qui se sont le plus occupésde la structure des centres nerveux, par Nansen, par Ramon y , par Lexhossek,par VAN Gehuchten, etc. Nous nous en tiendrons pour linstant à cette simple affir-mation. Nous reviendrons sur cette question à propos de la structure de la moelleépinière et nous indiquerons alors les diverses phases évolutives que suivent les 400 NEVROLOGIE. C3llules épithélialcs primitives ou spongioblastes pour devenir cellules névro-gliques. § III. — Aaisseaux sanguins Les centres nerveux, comme tous les organes auxquels sont dévolues des fonc-tions importantes, sont très vasculaires. Ils reçoivent, en effet, comme nous leverrons plus tard, des troncs artériels volumineux : artère cerébrale antérieureartère cérébrale moyenne, tronc basilaire, etc. Nous feronsremarquer tout de suite que ces troncs artériels ne pénè-trent pas dans la masse nerveuse au niveau dun hilepour sy diviser en branches et en rameaux, comme celasobserve pour la plupart de nos viscères, le foie et larate par exemple. Tout autre est le mode dirrigation dunévraxe. On conçoit, en effet, que des artères volumi-neuses, avec leurs brusques alternatives de retrait etdexpansion, ne pourraient se trouver en contact avec deséléments aussi délicats que le sont les neurones, sansjeter un trouble plus ou moins profond dans le
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