. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. persés par là, dailleurs (juc, naguère, deux Pères européeiis ont eonlracti eux-mêmes lamaladie. 11 y a cinq ans, pai-aît-il, celle-ci a décimé tout le pays et le seul foyer qui asubsisté est celui de Bouenza. .\cluellenient. en dehors de lc piiint iin trouve à [uniprès un cas sur 40 habitants. Les tribus qui habitent le massif montagneux conipiàs enli-e les soun;es du Cbi-loango, les alUuenls du Congo et ceux du Niari, ilont lhygiène de lalimentation, du 1. Extrait (lu lapport de .M. liii
. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. persés par là, dailleurs (juc, naguère, deux Pères européeiis ont eonlracti eux-mêmes lamaladie. 11 y a cinq ans, pai-aît-il, celle-ci a décimé tout le pays et le seul foyer qui asubsisté est celui de Bouenza. .\cluellenient. en dehors de lc piiint iin trouve à [uniprès un cas sur 40 habitants. Les tribus qui habitent le massif montagneux conipiàs enli-e les soun;es du Cbi-loango, les alUuenls du Congo et ceux du Niari, ilont lhygiène de lalimentation, du 1. Extrait (lu lapport de .M. liiileau. o2 m Al CONGO viHement, du corps et de lhabitation est beaucoup plus grande que celle desDakambas, paraissent indemnes. Au contraire, les Bassoundis du cercle de Loudima. qui habitent la ligne de faîteentre le Chiloango et le Niari, sont actuellement en proie à une forme épidémique dela terrible atTection. Elle a apparu il y a vingt ans disent les indigènes, et depuis, GrOJLLLS dfs environs deMadiiiqou (^par le chef t^e Tosle^. VI liages conlnjninri IH. — Environs do Miidinirou. frappant indistinctement tous les âges, elle a décimé la population en atteignant,de préférence les femmes. Sur une agglomération de trois villages comprenant 47 cases, deux villages de29 et 8 cases ont complètement disparu (village Mankouzi, chef Nuppo Biessi). Chez les Bacoufjnix, qui sétendent dans la vallée du Niari jusquà la forêt duMayombe, lon rencontre quelques casépars. La maladie serait moins meurtrière dans le cercle de Maloumba,o{i le chef de postene connaît quun seul foyer, le village de Kincjono, dans la vallée de la Louesse(3 cases, 2 cas). Partout la forme aiguë de la maladie est la seule connue des indigènes, qui ont dela répugnance, surtout chez les Bakamhas, à montrer leurs malades. La maladie, audébut de sa période détat, montre des crises de pseudo épilepsie, des troubles men-taux et des paral
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