Bibliothèque d'Histoire moderne . et quemes communications avec lHôtel-de-Ville, la porte Saint-Denis cl Popinconrl étaient interceptées, .le \is moi-mêmeces barricades sélever tout autour de moi. et dans le fau-bourg Saint-Antoine . » Comme les insurgés, savançant tou-jours, commençaient même à dépaver la place de la Bastille,le général Duhot envoya, vers 8 heures, le capitaine Vander-veken sopposer à la construction des barricades du côté dela me de la Roquette. « Le général me dit, raconte le capi-taine: « \ous ne pouvons pas souffrir quon élève des barri-« cades à notre barbe.» Il ne me do
Bibliothèque d'Histoire moderne . et quemes communications avec lHôtel-de-Ville, la porte Saint-Denis cl Popinconrl étaient interceptées, .le \is moi-mêmeces barricades sélever tout autour de moi. et dans le fau-bourg Saint-Antoine . » Comme les insurgés, savançant tou-jours, commençaient même à dépaver la place de la Bastille,le général Duhot envoya, vers 8 heures, le capitaine Vander-veken sopposer à la construction des barricades du côté dela me de la Roquette. « Le général me dit, raconte le capi-taine: « \ous ne pouvons pas souffrir quon élève des barri-« cades à notre barbe.» Il ne me donna dailleurs aucun ordrespécial; il nous était recommandé dêtre Lorsque i. Dépos. E. Moreau, n 673. •. M. Sur tous ces laits. r(. Victor Hugo, Choses vues, nouvelle srric, 1901,in-iS, p. i5a et suiv. •;i (235) i36 I.\ I ION 1>K FEVRIER. DE jy arrivai les hommes qui eoiistruisaienl la barricada séerièrenl : Vive la Ligne! Nous sommes frères! Ne liiez pai (236) CHAPITRE SEUVIEM] >\- sur nous! ») Peu de temps après, la colonne conduite par lemaire déboucha sur la place par la rue des Tournelles; ellesengagea sur le boulevard Beaumarchais; à la hauteur de larue du Pas-de-la-Mule, elle rencontra une compagnie envoyéepar le général Duhol pour détruire une barricade. « Au lieude prêter son concours à la troupe de ligne, <lii le général,| le rassemblement] se plaça entre celle-ci et la barricade,paralysant ainsi lexécution des ordres que javais donné troupes, partageant le sentiment de modération qui nousanimait. quittèrent la place et vinrent me rendre compte dece qui se passait. In des gardes nationaux vinl auprès de lacolonne au pied de laquelle jétais ; je lui dis ce que je répétaisdepuis deux jours: « Quand donc la garde nationale se réu-« nira-t-elle à
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