Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . t de la maison de Bourgogne des avantages plus sûrs etplus décisifs que par les plus éclatantes victoires. Linitiative duduc de Bourbon et la paix de Nevers, qui firent naître cette èrenouvelle, furent donc des actes importants et dignes dapprobation. La paix eut une conséquence importante pour nous. Comme letraité dArras cédait au duc de Bourgogne le comté de Mâcon, lesiège du bailliage ne put y rester ; il fut transféré à Saint-Just, etle Forez et le Beaujolais furent rattachés à Lyon ; le p
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . t de la maison de Bourgogne des avantages plus sûrs etplus décisifs que par les plus éclatantes victoires. Linitiative duduc de Bourbon et la paix de Nevers, qui firent naître cette èrenouvelle, furent donc des actes importants et dignes dapprobation. La paix eut une conséquence importante pour nous. Comme letraité dArras cédait au duc de Bourgogne le comté de Mâcon, lesiège du bailliage ne put y rester ; il fut transféré à Saint-Just, etle Forez et le Beaujolais furent rattachés à Lyon ; le patriotisme fai-sant taire toutes les anciennes susceptibilités, cette double mesuresaccomplit sans réclamations, et, malgré le morcellement féodal,lancienne unité fut momentanément rétablie ; la province duLyonnais se trouva constituée de fait, en même temps que lunionà la France était définitivement sanctionnée par les épreuves delinvasion et scellée du sang versé sur les champs de bataille. Hist. de Lyon, II. Î7 6io HISTOIRE DE LYON XXIV BOURGEOISIE ET MONARCHIE. out conilil ne fut pas apaisé parle traité dArras; les Anglais nyavaient pas été compris; les hos-tilités continuèrent donc. Mais,pour nos provinces, la paix avecle duc de Bourgogne éloigna lesmaux de la guerre et commençaune longue et brillante périodede prospérité, qui devait durerplus dun siècle, interrompue seu-lement par quelques accidentsimprévus. Et ce calme ne se bor-nait pas aux choses matérielles,il se produisit aussi dans Tordremoral et politique ; les dissensions entre le pouvoir royal etlEglise commençaient à séteindre. Après un dernier différend,où larchevêque obtint gain de cause en droit et dut céder enfait, les deux justices fonctionnèrent paisiblement côte à côte ;le bailli de Mâcon, obligé de quitter cette ville, cédée au duc deBourgogne, put, ainsi quon vient de le dire, venir sétablir àLyon, où il fixa son siège à Saint-Just, con
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