. Le Jardin des plantes : description. Vf ---(i^j^ Le Pécari à collier. sées avec tant de peines et de périls pendant plusieurs anné voyageur ma ditque les tentatives faites par M. de La Luzernenavaient pas été renouvelées depuis le départ des colons franç Tagnicati (Dicotyles labiatus, Fr. Cuv. Sus iajassu. Lin. LePécari tajassou des naturalistes) est plus grand que le précédent,et a été confondu avec lui par Linné, Buflon, et dautres natu-ralistes. Il en diffère par sa couleur entièrement dun brun noi- nemis, et quoique plus petits que le sanglier, ils sontplus que lui


. Le Jardin des plantes : description. Vf ---(i^j^ Le Pécari à collier. sées avec tant de peines et de périls pendant plusieurs anné voyageur ma ditque les tentatives faites par M. de La Luzernenavaient pas été renouvelées depuis le départ des colons franç Tagnicati (Dicotyles labiatus, Fr. Cuv. Sus iajassu. Lin. LePécari tajassou des naturalistes) est plus grand que le précédent,et a été confondu avec lui par Linné, Buflon, et dautres natu-ralistes. Il en diffère par sa couleur entièrement dun brun noi- nemis, et quoique plus petits que le sanglier, ils sontplus que lui, j)arce quils se préci|)itcnt en grand nombre surleur assaillant, et le déchirent de mille morsures à la [fois. Dureste, les tagnicatis sont extrêmement faciles à apprivoiser et de-viennent même très-familiers. En domesticité, ils contractent lesmêmes habitudes que nos cochons; ils en ont la démarche, lesgoûts, la manière de manger, de boire, de fouir la terre, mais ^î^.^l j. Le Pécari tignicati. r;Hre,par ses lèvres blanches, et par la concavité de son ehan-frein. Il habile; particulièrement le Paraguay, et vit en troupescomposées (pielquefois de plus de cent individus. Il se nourrit degraines, de racines, de fruits sauvages; il mange aussi des ser-pents, des crapauds et des lézards, et, si lon en croit liufTon,il les écorche avec ses pieds avant de les manger. Ce (juil v a deplus certain, cest(piil est onmivore comme notre coclion , dontil a les mœurs et toutes les habitudes. Ainsi que ces derniers, les ils sont plus proi)res et ne se vautrent |ias dans la fange, .lamaisils ne se mêlent avec les taytelous , ni nhabitent les mêmes glandes dorsales nexhalent pas non plus une odeur aussidisagréable. Autrefois ils étaient beaucoup plus communs quau-jourdhui, mais comme ils font un dégftt énorme dans les champsde cannes à sucre , de mais, de maniocs cl de patates, ou ils sejettent, on leur fait une guerre dextermination qui


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