Åuvres diverses de M L de Chaulieu . ©norme crime ;Ecartons loin de nous ces pâles éflanqués ; Q^je tout fobrc pufillanime ,Soit, une pierre au col, jette dans une abîme /Q^ie les Dieux de la joïc au feftin invoqués ,Nous comblent de douceurs l que Baccus toujours prime !Là pour un digne hommage à fa puiffance optimejChaulicu, Chapelle, en mimallons mafqués ,Parmi les bondo joïcux du Mime U Pantomime, de M. L. de Chaulieu. 8^ Sur les Autels dun doux parfum mulqués ,Selon lantique maxime , Immoleront la paillarde victime ; Venez donc, car fans vous le chagrin nous oprîmc;Nos commerocs


Åuvres diverses de M L de Chaulieu . ©norme crime ;Ecartons loin de nous ces pâles éflanqués ; Q^je tout fobrc pufillanime ,Soit, une pierre au col, jette dans une abîme /Q^ie les Dieux de la joïc au feftin invoqués ,Nous comblent de douceurs l que Baccus toujours prime !Là pour un digne hommage à fa puiffance optimejChaulicu, Chapelle, en mimallons mafqués ,Parmi les bondo joïcux du Mime U Pantomime, de M. L. de Chaulieu. 8^ Sur les Autels dun doux parfum mulqués ,Selon lantique maxime , Immoleront la paillarde victime ; Venez donc, car fans vous le chagrin nous oprîmc;Nos commerocs font détraqués ; Bcthune par la goutte a les pieds didoqués ,Ce convive exccllentifïîme. Je finis > nos cerveaux fe font allembiqués , A vous tr»:er fes Vers un peu trop-tôt rifqués ;Sans doute ils feront critiquésComme un ouvrage cacochimc > La veine du Baron eft au bas, & périme ; Mais quoique fes tranfports fe foient mal expli-qués. Agréez toutes fois Se le zélé & TeftimeDe votre valet le plus OEuvres diverfes LETTRE DE M. L DE CHAULIEU, A M. LE MARQ^UIS DE DANGEAU, Qui lui avoît envoyé des Billets blancs de ila Lotccrie du Roi , & qui avoit en mê-me lems loué les Vers de Monfieur deChaulieu. V^ Uelque faveur que Ton me fafTe,Jamais dun aflez long fommeil,Je n*ai dormi fur le Parnaffe ,Pour me trouver à mon réveilSalué du nom de Poëce ;Moi qui ne me ferois vantéQ^ie den avoir eu la manchette yLa maroctc, ou la pauvreté. Mais puifque tant obligcsnimeru:Tu le dis, cela men affure y de M. L. de châ fuis Poète abroiumeni ;Car je fçai bien quune chofe de cette nature ,N échape pas légèrement. Et puis nourri des ton enfance ,Parmi les Aonides chÅurs,Tu fçais togt ce que dit & penfeLachafte troupe des neuf Soeurs;Et tu nauroispas TimprudenceDinitier a leurs chanfonsUnproihane, que lignoranceEloisne de toute aparence rr Dêtre un


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