. Bulletin de la Société botanique de Genève. sontnon seulement appliquées lune contre lautre, mais aussi intime-ment unies au moyen dun extraordinaire enchevêtrement de poils ;la figure (1 a) qui représente, avant son épanouissement, un bourgeonterminal, nous le montre bien ; si, dautre part, nous examinons lafigure (2) qui représente une coupe passant au travers de lune deces deux feuilles, nous sommes trappes par labondance des poilsqui recouvrent ses faces tant interne quexterne, Ces poils sont, pour la plupart, pluriceliulaires ramifiés et plusou moins longuement pédoncules, dautres sont


. Bulletin de la Société botanique de Genève. sontnon seulement appliquées lune contre lautre, mais aussi intime-ment unies au moyen dun extraordinaire enchevêtrement de poils ;la figure (1 a) qui représente, avant son épanouissement, un bourgeonterminal, nous le montre bien ; si, dautre part, nous examinons lafigure (2) qui représente une coupe passant au travers de lune deces deux feuilles, nous sommes trappes par labondance des poilsqui recouvrent ses faces tant interne quexterne, Ces poils sont, pour la plupart, pluriceliulaires ramifiés et plusou moins longuement pédoncules, dautres sont sessiles ; ceux à & L. REHFOUS. SUR LA PERIODICITE DES BOURGEONS 323 longs pédoncules sont situés à intervalles réguliers et les espacescompris entre eux sont tapissés de poils du même type mais à pédon-cule réduit. Parmi eux. citons la présence, çà et là, de quelques poils sécré à labondance de ces poils, elle varie suivant les régions;ils sont spécialement nombreux sur les nervures et ils augmentent. Fig. 2. — Viburnum Lantana. Coupe transversale passant au traversde lune des deux feuilles dun bourgeon foliaire terminal. en nombre avec limportance de ces dernières. Il faut noter cepen-dant que labondance de ces poils est spécialement marquée dansdeux régions ; tout dabord, à lendroit où les deux moitiés du futurlimbe viennent, par enroulement, se placer lune vis-à-vis de lautreet enfin aux endroits où les deux feuilles (qui constituent chacunela moitié de chaque bourgeon) sont appliquées lune contre lautre(voir figure 2). • 324 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENEVE (6) Le duvet protecteur, formé par labondance de ces poils, estremarquable par son épaisseur et sa densité ; il remplit complète-ment les interstices des bourgeons. Chez Pïerocarya caucasica,nous avons affaire aussi à diverses catégories de poils; mais ici,les poils sécréteurs sont beaucoup plus abondants ; la sécrétionainsi produite recouvre


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