Œuvres diverses de M L de Chaulieu . ui aifait ces Vers s il fâlloic ea mcccie quel- 202 CEfivres dherfes qucs uns dans une Lettre , pour répondreà celle que vous mavez fait Thonneur demécrire : j*ai envoyé chercher au coin de larue un garçon Poète, qui eopioic mes Versautrefois, quand jen faifois ; &: comme lesméchantes chofcs fe retiennent aifcment^ il aapris par malheur à en faire ; vous verrezmême bien que cett lui qui a fait ceux quevous venez de lire. Pour moi dont la métamorphofcMe rend, grâces à vous, à la (implicite , Je vais déformais de la Profe Emprunter la naïveté, Pour mêler avec
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . ui aifait ces Vers s il fâlloic ea mcccie quel- 202 CEfivres dherfes qucs uns dans une Lettre , pour répondreà celle que vous mavez fait Thonneur demécrire : j*ai envoyé chercher au coin de larue un garçon Poète, qui eopioic mes Versautrefois, quand jen faifois ; &: comme lesméchantes chofcs fe retiennent aifcment^ il aapris par malheur à en faire ; vous verrezmême bien que cett lui qui a fait ceux quevous venez de lire. Pour moi dont la métamorphofcMe rend, grâces à vous, à la (implicite , Je vais déformais de la Profe Emprunter la naïveté, Pour mêler avec autre chofe Quelque galante vérité. Fille dune illuftre Comteffe , Qui fçait par de fi doux accords Allier aux grâces du corpsLà force de rcfprit , & la dciicatefle. Vous naurez jamais befoia De Mufe qui vous anime , Ni quApollon prenne foia de M, L. de vous montrer le fublimc :Car vous trouverez fur toutDans un Oncle fort aimableUn maître plus que capableDe vous former au bon goût. a 05. aod OEfiVî^s dherfes ^sm E P I T R EA MADAME LA COMTESSE DE STAFFORT^ Pour la prier de me venir voir pendant quefavois la Goatte^ au mois de Juin 1704, ^ I vos yeux ont eu le pouvoirDe m*empecher d*étre Poëte ,Daigaez un jour me venir voir»Voas rendrez ma fanté parfaite* Malade en état fi piteux ,Direz-vous , eft ingueriflabîè ;Et puis que faire dun goutteux jLa Goutte eft un mal incurable ;Malgré ces beaux raifonnemens ,Refpeélcz cette infortunée ,En faveur dilîuftres parens ,Dont elle a Thonncur décre née. de M. l^ de ChauUcu. ÎOJ La Décffe de la BeautéNe dédaigne décre fa mcre,Le pcrc de la volupté,Baccus en veut bien être perc. Cependant je meurs de douleur ,Malgré fa généalogie;Et maudis cet excès dhonneurQ^i de fi près aux Dieux mallie. Ah quelle réputationVous donnera cure li belle /Au Saint ou jai dévotion ,Je donne une vogue à vous Autel paré de guirlande ,Chaque jour de Féce feraCha
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