Œuvres diverses de M L de Chaulieu . Abbé que je fufle avoii.é »Au hazard dêtre peu loué,Grâces à la vafte ignorance ,Dont notrç bon fiécle cft doué. Sans pourtant faire un fouhaic auflî hi-lare que celui davoir la Goutte, & querexcellence de lOuvrage ma infpiré , pour-roit on , Madame, en faire un autre fansvous offenfer ? Ne feroit-ce point dans quil a puifé cette manière vive de pen-fer i & nenflament • ils point également lecœur & refprit ? Ah ! fi ceft là la fource detous fes beaux Vers, avec lenvie dêtre boi^Poète que vous me connoiflez , jugez , Ma^*dame, dç ce que jai à fouhai
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . Abbé que je fufle avoii.é »Au hazard dêtre peu loué,Grâces à la vafte ignorance ,Dont notrç bon fiécle cft doué. Sans pourtant faire un fouhaic auflî hi-lare que celui davoir la Goutte, & querexcellence de lOuvrage ma infpiré , pour-roit on , Madame, en faire un autre fansvous offenfer ? Ne feroit-ce point dans quil a puifé cette manière vive de pen-fer i & nenflament • ils point également lecœur & refprit ? Ah ! fi ceft là la fource detous fes beaux Vers, avec lenvie dêtre boi^Poète que vous me connoiflez , jugez , Ma^*dame, dç ce que jai à fouhaiter, Paire un fouKait eftchofe très-commune ^Par qui vous voit auffi-tôt II eft fait ;Le voir rempli fcroic grande fortune ;Mais je f^ai bien que votre choix eft fait. de M. L. de Chmlieu. ç^ Si le pipicr me le permettoic, je vous ex-pliquerois peut - être mon fouhaic plus aulong ; car qui pourroit sen tenir, Madame îMais je ne puis plus vous parler que du ref-pect avec lequel je fuis, & ôEuvreS dhcrfcs EPITALAME SUR LE MARIAGE DE SON ALTESSEMONSEIGNEUR LE DUCDE VENDOSME, ET DE MADEMOISELLE DANGUIEÎ>^> EN I7I* \ P Rès de Seaux fur la fin du jour »LAmour rencontra lHymenée :Bon jour; Frere> lui dit TAmour, D*oû venez- vous > de fleurs la tête couronnée ,Avec ee nupiiaî atour / Je viens de célébrer une grande journée, Dunir dilluftres cœurs par les nœuds lespîus doux*Qiioi donc / dit T Amour en cou roux,Méprifer ainfi ma puifiance ?Et depuis quand oublieE-vousQue cefî à ma feule ^ïckncQQuHymen doit tous Tes agrcii^ens ?Que fans moi point dheureux momens> Que je traîne avec moi Tardeur & la cendreffe > de M. L. de chaulteu. 57 les jeux , les ris, &: Tallegreffe 9Et mille folâtres Amours ? Où vas-tu, pauvre Enfant > chercher ces vieux dif- cours /*Laiffe ces lieux communs à tant de rimeurs fades,Faifeurs de Virelais, * Chants Royaux & Balades,C^ii nous parlant toujours & de jeux & de fadeur &am
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