Au grand Lac Victoria : etude historique et topographique . des rivières, provenant des alluvions formées par la crue de ces derniè- res. Il y a un endroit où ces alluvions ont une étendue considérable ce qui leur donne de limportance—cest au confluent de lOutaouais avec son tributaire de lAbitibi (3). Ici, lOutaouais sest élevé suffisamment au nord pour atteindre lextrémité sud du terrain de glaise blan- che qui forme la partie avoisinante du versant de la baie dHudson. En plusieurs endroits, cette glaise paraît avoir dépassé la ligne de faîte pour recouvrir les terrains de la région de lOuta


Au grand Lac Victoria : etude historique et topographique . des rivières, provenant des alluvions formées par la crue de ces derniè- res. Il y a un endroit où ces alluvions ont une étendue considérable ce qui leur donne de limportance—cest au confluent de lOutaouais avec son tributaire de lAbitibi (3). Ici, lOutaouais sest élevé suffisamment au nord pour atteindre lextrémité sud du terrain de glaise blan- che qui forme la partie avoisinante du versant de la baie dHudson. En plusieurs endroits, cette glaise paraît avoir dépassé la ligne de faîte pour recouvrir les terrains de la région de lOutaouais. La végétation forestière est la même dans toute la ré-gion que nous avons parcourue, sauf de légers ehange- ments dans les dimensions des arbres, correspondant auxchangements dans la nature du sol et leur position, selon quils croissent sur des sommets arides ou dans les vallées fertiles. Les espèces que nous avons observées sont le sa- (2) Rapport du 28 mars 1868. (3) Ce tributaire est probablement la rivière a pin, le bouleau à canot, le peuplier, lépinette grise et noire, le tamarac, le pin résineux et le cèdre, en les énumérantapproximativement par ordre de prédominance. Nous navons vu que peu ou point de pin blanc propre à faire du bois marchand. Comme nos explorations nont pas ex- cédé le voisinage de la rivière, il serait téméraire daffir-at mer que ces remarques sappliquent à toute la contrée ; mais il mest avis que les apparences conduiront nimporte quel explorateur de forêt à la conclusion quil ny a pas là de pins de grande dimension ni en grande quantité. Mons. Symnes (4) saccorde avec Mons. Russell pourreprésenter cette région comme étant généralement impro-pre à la culture et boisée dépinettes blanches et rouges etde pins rabougris. Dun autre côté, Mons. Bignell dit que la région traver-sée par le cours supérieur de lOutaouais est comparative-ment plane. Le sol est bon et sur les bords de


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