. Gazette des beaux-arts . nt chargés de chandeliers bien faits et de vases doù sélèventdes fleurs de métal; un sacristain viendra, avec trois grands cadres recou-vrant de leurs glaces daffreuses enluminures imaginées rue Saint-Jacques,encadrant elles-mêmes quelques lignes décriture ; il les posera devant letabernacle et devant les gradins et détruira tout lensemble que nous au-rons réalisé avec tant de peine. Ces cadres sont les cmwns que la liturgiea introduits sur les autels depuis le xv!* siècle. Le plus ancien que nousconnaissions, appartient à la cathédrale de Limoges, et il est peint en
. Gazette des beaux-arts . nt chargés de chandeliers bien faits et de vases doù sélèventdes fleurs de métal; un sacristain viendra, avec trois grands cadres recou-vrant de leurs glaces daffreuses enluminures imaginées rue Saint-Jacques,encadrant elles-mêmes quelques lignes décriture ; il les posera devant letabernacle et devant les gradins et détruira tout lensemble que nous au-rons réalisé avec tant de peine. Ces cadres sont les cmwns que la liturgiea introduits sur les autels depuis le xv!* siècle. Le plus ancien que nousconnaissions, appartient à la cathédrale de Limoges, et il est peint en émailpar Noël Laudin. Pourquoi ne point revenir à cette ancienne pratique; nepas peindre les prières sur des plaques de cuivre émaillé et ne pas donner 294 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. à ce meuble, indispensable aujourdhui, la forme dun triptyque, semblableau reliquaire qui appartient au musée dantiquités de Bruxelles? Le textey remplacerait la croix et les figures en ronde-bosse qui en occupent TRIPTYQUE DU Xlie SIÈCLE Lautel sera décoré dun meuble quon pourra faire en rapport de styleavec son architecture, qui sera aussi riche quon le voudra, dont les di-mensions seront restreintes, et qui ne ressemblera point à une image en-cadrée attendant le clou auquel on doit laccrocher. Il nous reste à parler encore dun certain nombre dustensiles reli-gieux, pour montrer comment lart dautrefois les a conçus et ornés. Ainsi, la cloche, qui, suivant le symbolisme souvent outré de GuillaumeDurand, représente les prédicateurs qui appellent de la voix les chrétiensà la religion, a été ornée, dans son diminutif, la clochette, des quatre sym-boles des Évangélistes, les premiers des prédicateurs. Cette clochette,représentée en tête du précédent article , dont les flancs ajourés rendentun son argentin, a été fondue, depuis lannée 18i4, par les soins deM. Didron, et répandue, à un nombre considérable dexemplaires, dansune foule déglises
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