Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . te, et quoi-que plus petite, elle ressemble exactement au en subissent Faction viennentsceau du bailliage de Màcon. d eux-mêmes sy était dailleurs ladministration judiciaire qui avait été le prin-cipal motif et lobjet de lannexion, cétait la seule pour laquellela population annexée avait manifesté des opinions unanimes etsincères. Le roi créa donc, sous le nom de Sénéchaussée de Lyon,une grande circonscription judiciaire comprenant le Lyonnais, leForez, et des parties considérables
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . te, et quoi-que plus petite, elle ressemble exactement au en subissent Faction viennentsceau du bailliage de Màcon. d eux-mêmes sy était dailleurs ladministration judiciaire qui avait été le prin-cipal motif et lobjet de lannexion, cétait la seule pour laquellela population annexée avait manifesté des opinions unanimes etsincères. Le roi créa donc, sous le nom de Sénéchaussée de Lyon,une grande circonscription judiciaire comprenant le Lyonnais, leForez, et des parties considérables du Velay et du Vivarais où setrouvaient les enclaves foréziennes. Le tout était formé aux dépensdu bailliage de Màcon et de la sénéchaussée de Beaucaire. La capi-tale nominale de cette nouvelle sénéchaussée, en attendant quelledevînt réelle, était Lyon, mais son siège effectif devait être àMàcon, en vertu de laccord conclu avec larchevêque et par lequelil était interdit aux officiers royaux de siéger à Lyon ni dans le Hiat. de Lyon, II. 00 474 HISTOIRE DE LYON. comté. Mais, comme on devait le prévoir, cette convention futbientôt méconnue, ce qui était inévitable. Dès 1^28, le siègedappel fut transféré de Màcon àrile-Barbe(Sainl-Rambert),puisdans la suite, à Lyon, à Saint-Just, enfin, dans la ville même, à côlé de larchevêché, dans la maisondite de Roanne. Dès lors, il y eut à Lyon une nuéedofficiers de justice qui, sans empié-ter sur les attributions du tribunal depremière instance, appartenant àlEglise, lui faisaient échec par leursupériorité hiérarchique et leur pré-sence même. Cétaient : un Lieutenant généralet un Vice-Gérant, représentants di-rects du Bailli de Màcon, un Pro-cureur général et un Procureur duroi, un Conseiller du roi, un Juge ditdu ressort, un Avocat, un Receveurdes aides, un Clerc de la cour, desNotaires royaux, un Maître des portset son Lieutenant, un Lieutenant du Bailli de Màc
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