Gazette des beaux-arts . a observé que cela se passait ainsidans la nature. Mais continuons : voici maintenant une vieille femme LES ÉDITEURS CONTEMPORAINS. 501 arrachant les cheveux dun homme tout nu qui tient un pavé, et à côtéune femme élevant la main, en manière de bénédiction, sur la tête dunhomme à genoux devant elle. Voici lexplication que donne le pèreCahier : La femme, cest la séduction qui asservit le pauvre homme vaine-ment armé dune force redoutable, symbolisée par le pavé dont il ne sesert pas, et ensuite voilà le malheureux agenouillé devant son tyran quilui pardonne son peu de r


Gazette des beaux-arts . a observé que cela se passait ainsidans la nature. Mais continuons : voici maintenant une vieille femme LES ÉDITEURS CONTEMPORAINS. 501 arrachant les cheveux dun homme tout nu qui tient un pavé, et à côtéune femme élevant la main, en manière de bénédiction, sur la tête dunhomme à genoux devant elle. Voici lexplication que donne le pèreCahier : La femme, cest la séduction qui asservit le pauvre homme vaine-ment armé dune force redoutable, symbolisée par le pavé dont il ne sesert pas, et ensuite voilà le malheureux agenouillé devant son tyran quilui pardonne son peu de résistance ! « Au fait, continue lauteur, cettecréature si faible, à ce que lon prétend (la femme), est dordinaire plusdangereuse quelle nest en danger, cest-à-dire peut exercer plusdaction quelle nen » Je comprends parfaitement la moralitéquil prétend tirer de cette sculpture, seulement je me demande sielle était parfaitement claire pour les fidèles auxquels elle sadressait. :::f^-\. FRAGMENT D UNE FRISE. (Cathédrale de Strasbourg.) Notez quen explicfuant lune après lautre les sculptures de la frise deStrasboiug,le père Cahier nindique pas sil trouve en elle un enchaîne-ment logique et suivi, ce qui existerait certainement si le sculpteur avaiteu en vue un enseignement moral. Au contraire, la place de chaquegroupe semble absolument arbitraire, et une transposition naurait riende choquant, en sorte quil est vraiment difficile de voir là quelquechose de méthodique et de suivi; nous comprenons aisément quavantles recherches du père Cahier on ait simplement qualifié cette frise deDanse de sorcières. Larchéologie chrétienne répondra que ce qui est lettre close pourune époque sans foi comme la nôtre pouvait être facilement intelligiblepour nos pèies. Cependant le père Cahier convient que saint Bernard necomprenait rien à toutes ces singularités ; mais il glisse un peu trop surce point, qui me semble avoir une importance capit


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