Gazette des beaux-arts . e premier, émis lopinion que cette part étaitbeaucoup trop grande et quun certain nombre de pièces décorées descouleurs à reflets métalliques si prisées aujourdhui nont dû passersous sa main que pour y recevoir ce lustre, ayant été déjà décorées ail-leurs ou par dautres mains avec les couleurs ordinaires. Adoptant cette opinion, nous lavons développée et nous avons essayéde préciser lépoque où maestro Giorgio cessa de peindre lui-même surfaïence pour ne plus rester quun décorateur exclusivement appliqué àenflammer de lustre jaune ou rouge rubis les peintures que dautre


Gazette des beaux-arts . e premier, émis lopinion que cette part étaitbeaucoup trop grande et quun certain nombre de pièces décorées descouleurs à reflets métalliques si prisées aujourdhui nont dû passersous sa main que pour y recevoir ce lustre, ayant été déjà décorées ail-leurs ou par dautres mains avec les couleurs ordinaires. Adoptant cette opinion, nous lavons développée et nous avons essayéde préciser lépoque où maestro Giorgio cessa de peindre lui-même surfaïence pour ne plus rester quun décorateur exclusivement appliqué àenflammer de lustre jaune ou rouge rubis les peintures que dautresavaient exécutées. Il sagit ici, bien entendu, des pièces de choix, et nonde ces produits inférieurs que tout atelier peut produire. 11 nous avait semblé que cétait aux environs de lannée que HISTOIRE DES POTERIES, ETC. 153 maestro Giorgio avait dû cesser de peindre, parce que, artiste de lavieille école, il ne savait que tracer des dessins archaïques dont la modeétait passé FAÏENCE ITvVLIENNE. { Musée de Sout-Kensington. ) M. Albert Jacquemart, en parlant ici même de notre Notice avecune grande indulgence, crut cependant devoir combattre avec unecertaine vivacité notre opinion, dont il semble depuis sêtre cependantrapproché, puisquil « se lexplique sans ladopter -. » Il est vrai quedes faits nouveaux sont intervenus au débat pendant lExposition rétro-spective. Jusquici les pièces antérieures à lannée J525,.que lon croit caracté-ristiques du style propre à maestro Giorgio, navaient été rencontrées qua-vec des monogrammes et des sigles qui prêtent à discussion. Mais la col-lection de M. E. Dutuit nous a enfin donné une signature de ce décorateurcéramiste, exécutée au revers dune coupe avec la même couleur bleue dontil avait tracé le Jugement de Paris qui se voit à lintérieur. Or, le style 1. Gazelle de s Beaux-Arts, tome XVIII, page 87. 2. Ibidem, tome XIX, page 396. XXI. 154 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. ar


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