. Les vacances . n de son agilité àgrimper aux arbres. MARGUERITE, vivemeut. Chacun a son genre dagilité : les uns grimpentaux arbres comme des écureuils, au risque de setuer; les autres courent comme des lapins de peurde se tuer. MADAME DE ROSBOURG. Marguerite, Marguerite ! Prends garde ! MARGUERITE. Mais, maman, Léon veut diminuer le mérite deJacques, et lui-même pourtant trouvait dangereuxdaller au secours de la pauvre Sophie. LÉON. Il fallait bien que quelquun allât chercher descordes. MARGUERITE. Avec cela quelle a bien servi, ta corde! MADAME DE FLEURVILLE. Voyons, enfants, ne vous dispu


. Les vacances . n de son agilité àgrimper aux arbres. MARGUERITE, vivemeut. Chacun a son genre dagilité : les uns grimpentaux arbres comme des écureuils, au risque de setuer; les autres courent comme des lapins de peurde se tuer. MADAME DE ROSBOURG. Marguerite, Marguerite ! Prends garde ! MARGUERITE. Mais, maman, Léon veut diminuer le mérite deJacques, et lui-même pourtant trouvait dangereuxdaller au secours de la pauvre Sophie. LÉON. Il fallait bien que quelquun allât chercher descordes. MARGUERITE. Avec cela quelle a bien servi, ta corde! MADAME DE FLEURVILLE. Voyons, enfants, ne vous disputez pas ; ne vous 68 LES VACANCES laissez pas aller, toi, Léon, à la jalousie, toi, Mar-guerite, à la colère, et remercions Dieu davoir tiréla pauvre Sophie du danger où elle sétait mise parsa faute. Rentrons à la maison ; il est tard, et nousavons tous besoin de repos. » Tout le monde se leva et lon se dirigea vers lamaison, tout en causant vivement des événementsde la matinée. qt? IV BIRIBI. adame deFleurville avaitun chien degarde que lesenfants avaientélevé, et quisappelait Biribi ;^ ce nom lui avait été donné par Marguerite et Jacques. Le chien avait deux ans ; il étaitgrand, fort, de la race des chiens des Pyrénées,qui se battent contre les ours des montagnes j il 70 LES VACANCES était très doux avec les gens de la maison et avecles enfants, qui jouaient souvent avec lui, qui lat-telaient à une petite charrette, et le tourmentaientà force de caresses; jamais Biribi navait donné uncoup de dents ni un coup de griffes. Un jour, M. deTrajpi annonça aux enfants qu^ilallait voir laver son chkn de chasse, Milord, dansde leau daloès. (c Voulez-vous venir avec moi, mes enfants? vousnous aiderez à laver et à essuyer Milord. — Oui, papa; oui, mon oncle; oui, monsieur »,répondirent ensemble tous les enfants. Ils abandonnèrent Biribi, quils allaient attelerà une voiture de poupée, et ils coururent avecM. de Traypi à la buanderie (endroit o


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