Nouveau traité d'instrumentation . les cantates religieuses et les oratorios de Bach, deHaendel, et même dans certaines oeuvres de concert écrites sur des sujets profanes ( Sémélé,Hercule, Théodora, etc.). Rarement lorgue déserte ses fonctions daccompagnateur pour brillercomme soliste, et en de pareilles circonstances les anciens maîtres ne le montrent presquejamais sous son aspect grandiose: certes, les concertos de Haendel sont des compositions inté-ressantes, mais il est difficile den dire davantage. En revanche rien nest aussi imposant quela réunion des pleins accords de lorgue déglise ave
Nouveau traité d'instrumentation . les cantates religieuses et les oratorios de Bach, deHaendel, et même dans certaines oeuvres de concert écrites sur des sujets profanes ( Sémélé,Hercule, Théodora, etc.). Rarement lorgue déserte ses fonctions daccompagnateur pour brillercomme soliste, et en de pareilles circonstances les anciens maîtres ne le montrent presquejamais sous son aspect grandiose: certes, les concertos de Haendel sont des compositions inté-ressantes, mais il est difficile den dire davantage. En revanche rien nest aussi imposant quela réunion des pleins accords de lorgue déglise avec les sonorités claires et grêles de lor-chestre dalors et les timbres vibrants dun nombreux chœ là un ensemble dont leffetnest pas surpassé par les plus riches combinaisons de lorchestre de nos jours. Le fait nest pasdouteux pour quiconque a eu la jouissance dentendre exécuter, avec toutes les ressources vou-lues, une oeuvre du grand répertoire des deux immortels émules. Hautbois Trompetteseu Ré. iCoutiuûo)Violoncelleset C. Basses (1) «Jusquau X\T-ieUe,!dit Daujou.;la liturgie catholique avait fixé les règle-, de lemploi de lorgue duu* les cérémonies . Le lôie de lorganiste consistait alors a jouer, alternativement avec le chœur, des morceaux de musique ou de plain-chant; ou ue se servait pus Je cet« instrument pour laccompagnement,mais le choeur chantait un verset de loffice et lorgue y répondait, comme cela se fait encore aujourdhui (1845)dans toutes les églises de France. Ce furent Luther et les autres réformateurs qui introduisirent les premiers dans les tetupîes«protestants lusage d accompagner le chant des psaumes. Cet usage sétablit principalement dans les contrées où la Réforme compta deplus nombreux partisans: en Allemagne, eu Angleterre et dans les Pays-bas. L>S catholiques adoptèrent aussi généralemeut dans ie»unièmes pays lusage daccompagner avec lorgue le plain-chant et !es cantiques tu langue vulg
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