. L'étang des soeurs-grises . en. Rassurez-vous, madame, fit-il tout en marchant, et dites-moi seulement où vous désirez que je vous conduise. Loge n° 16!... répondit la jeune réfugions-nous là, après nous aviserons. Gontran se fit ouvrir la loge indiquée, et quand il en eu^, fermé la portederrière lui : — Maintenant! dit-il, nous voici seuls!... et vous Il nalla pas plus loin, la jeune femme venait dôter son masque, et uneexclamation presque douloureuse était échappée au soupçons se vé Herminie Dalbane était devant lui. XVIII Cepe


. L'étang des soeurs-grises . en. Rassurez-vous, madame, fit-il tout en marchant, et dites-moi seulement où vous désirez que je vous conduise. Loge n° 16!... répondit la jeune réfugions-nous là, après nous aviserons. Gontran se fit ouvrir la loge indiquée, et quand il en eu^, fermé la portederrière lui : — Maintenant! dit-il, nous voici seuls!... et vous Il nalla pas plus loin, la jeune femme venait dôter son masque, et uneexclamation presque douloureuse était échappée au soupçons se vé Herminie Dalbane était devant lui. XVIII Cependant la jeune femme sétait assise, — allongée plutôt — sur le divan dela loge ; elle avait rejeté son capuchon et ses cheveux sétaient répandus à fiotsautour delle. En même temps, elle dénoua son domino et ses belles épaules apparurentsous la lumière voilée que tamisait le globe de la lampe. Gontran eut un éblouissement ; la parole resta suspendue à ses lèvres. LES NUITS DU BOULEVARD lOo. Uu désir aideot lavait pris de fraucliir la porte à dairo-voie qui donnait accès dans le jardin. Dailleurs, Ilermiiiîc venait de faire un geste qui lui disait dapprocher et ilavait fait quelques pas vers elle. — Ne me grondez ne me parlez pas, dit-elle alors; je vous mais je me sens encore si troublée, si é jai eu tellement peur —que jai besoin de me remettre. — Asseyez-vous là près de et ne sera pas Gontran fit ce quon lui ordonnait^ et alla sagenouiller presque, sur untabouret quil venait de rouler auprès du Il y eut un silence. LîV, {\. A. Fayard, cJilcur. 14 i06 LES NUITS DU BOULEVARD Ilerminie était immobile en ai3pareiice. Mais de temps à autre, ses épaulesremuaient comme si un frisson les eût effleurées, et ses mains pressaient sonfront, comme pour y fixer une pensée qui la Cela dura quelques puis elle se tourna vers dEpernon. — Me vo


Size: 1401px × 1785px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1880, bookidltangdessoeu, bookyear1881