Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ntagne ;ce fut encore en vue de sa sécurité quaprèsbien des hésitations, il se décida à voter lamort du chef de sa làmille. Il croyait quece gage sanglant lui assurait, sans retour,la protection du parti le plus violent. Il setrompait, et il en eut bientôt la preuve. Lappel nominal ne se lermina que le17 janvier, à huit heures du soir; il avaitduré 21 heures. Vergniauil présidait, commean 10 août; ce fut lui qui prononça larrêtde Louis XVI, comme il avait prononcé na-guère sa suspension. Il enonra, dune voixgrav
Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ntagne ;ce fut encore en vue de sa sécurité quaprèsbien des hésitations, il se décida à voter lamort du chef de sa làmille. Il croyait quece gage sanglant lui assurait, sans retour,la protection du parti le plus violent. Il setrompait, et il en eut bientôt la preuve. Lappel nominal ne se lermina que le17 janvier, à huit heures du soir; il avaitduré 21 heures. Vergniauil présidait, commean 10 août; ce fut lui qui prononça larrêtde Louis XVI, comme il avait prononcé na-guère sa suspension. Il enonra, dune voixgrave et triste, le résultat du scrutin : € La majorité absolue est de 3(31 : 300ont voté pour la mort. Je déclare donc, aunom do la Convention nationale, que la 44 lilSTOIHK I)K FRANCE peine quelle prononce contre Louis Capetest la j)oino de mort, y Les défenseurs de Louis X\l fiirenl in-troduits, et interjetèrent de sn pnit \m appelj^ la Nation. Lappel fut écarte, la ([uestiou ayant étérésolue davance. La st>ance fut levée aprèstrente-sept San terre. Un lit, le lendemain, la révision des avaient voté dautres peines (pie lamort; 13, la mort, avec sursis; 26, la mort,en demandant (pion discutât si lexécutionserait ou non dillV-rée, mais sans faire decette demande une condition (1*3 leur lon ajoutait ces 20 voix aux oOl, etnon, comme lavait dit Verfiniaud, :>(i(), (juiavaient vot** simplement la mort, cétaient;j87 contre .331. 5 s(!taiont récuses. Une grande partie des hommes dÉglisequi étaient membres de lAssemblée votè-rent la mort, f> savoir : 18 ccclésiasti(iucs constitutionnels et 3 pasteurs (vèques Grégoire et Fauchet ne furiMitpas de ce nombre. Fauchet, tout en conlir-mant sa foi républicaine, protesta avec pas-sion contre larrêt. Grégoire était absentpour une mission lointaine. ViolenL ennemides rois, il envoya par écrit son vote pourla condamnation de Louis XVI, mais nonpa
Size: 1312px × 1904px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1860, bookidhistoiredefr, bookyear1867
