. Le Jardin des plantes : description. elles y trouvent. Dans létat de nature, le magot vit jirincipalement de fruits etde feuilles; mais en domesticité il mange à peu près de éanmoins, comme il est déliant, il ne jtorte rien à sa bouchesans lavoir regardé, tourn< dans tous les sens et llairt. Avant demanger, il couniieiice, par précaution, à remplir ses abajoues, SINGES. G9 et cest aussi dans ces singulières poches quil cache tous les pe-tits objets quil a voles. Les aliments quil préfère sont les fruits,le pain et les légumes cuits. Le magot a une grande réputationde grimacier, et l
. Le Jardin des plantes : description. elles y trouvent. Dans létat de nature, le magot vit jirincipalement de fruits etde feuilles; mais en domesticité il mange à peu près de éanmoins, comme il est déliant, il ne jtorte rien à sa bouchesans lavoir regardé, tourn< dans tous les sens et llairt. Avant demanger, il couniieiice, par précaution, à remplir ses abajoues, SINGES. G9 et cest aussi dans ces singulières poches quil cache tous les pe-tits objets quil a voles. Les aliments quil préfère sont les fruits,le pain et les légumes cuits. Le magot a une grande réputationde grimacier, et lon dirait quil se pique de la mériter, tant ilsétudie à varier ses grimaces. Quand il est en colère, ses mâ-choires se meuvent avec une agilité inconcevable, ses lèvres sagi-tent avec vitesse, ses mouvements sont brusques, ses gestes sac-cadés; il fait entendre une voix forte et rude, (pii sadoucit quandil se calme. Un croit que cette espèce est le pithèque des anciens,le singe dont Galien a donné Le Magot de (.]faffus maurus. Less. Macacus inaurus,Fr. Clv. Peut-être le Woodbaboon ou Babouin de Pennant). 11 estde lInde et diffère du précédent par sa face noire , par ses oreil-les et ses mains brunes; enfin par son pelage, qui est dun brunfoncé uniforme. Ses habitudes sont peu connues à létat sauvage,mais on en élève quelquefois dans son pays. Ce magot, si on sen rapporte aux personnes qui ont lial)llélInde, serait dun caractère moins indomptable que le précédent,et les jongleurs viendraient assez aisément à bout de lapprivoi-ser. Un oflicier de notre marine ma dit en avoir vu un t|ue lonavait amené à Pondichéry, et auquel on avait appris plusieurschoses pour amuser le peuple. H faisait lexercice avec un petit mais on était obligé de lui ôter souvent celui-ci pour lui en re-mettre un autre; les jongleurs, malgré leur adresse connue pourélever et dresser les animaux même les plus sauvages, tels, parexemple, qu
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