. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 770 BERTRAND. â CHAÃNE DE LA SAINTE-BEAUME. 18 juill des lambeaux des étages intermédiaires, quelques bancs inter- mittents de Lias, de Bathonien ou d'Oxfordien ; la série qui a 400 mètres à l'Est, n'a plus guère là que 40 mètres d'épaisseur moyenne. L'inclinaison des bancs n'est pas très forte, mais nette- ment marquée vers l'Ouest. Ainsi les deux coteaux se présentent comme les deux retombées d'unô voûte, l'une normale^ l'autre étirée. Dans le vallon qui en forme le centre, on devrait donc s'attendre à trouver les terr
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 770 BERTRAND. â CHAÃNE DE LA SAINTE-BEAUME. 18 juill des lambeaux des étages intermédiaires, quelques bancs inter- mittents de Lias, de Bathonien ou d'Oxfordien ; la série qui a 400 mètres à l'Est, n'a plus guère là que 40 mètres d'épaisseur moyenne. L'inclinaison des bancs n'est pas très forte, mais nette- ment marquée vers l'Ouest. Ainsi les deux coteaux se présentent comme les deux retombées d'unô voûte, l'une normale^ l'autre étirée. Dans le vallon qui en forme le centre, on devrait donc s'attendre à trouver les terrains plus anciens, c'est-à -dire le Trias ; or, au lieu du Fig. 1. Trias.â 2. Iiifralias. â 3. Lias et Bajocien. â 4. Bathonien. â 5. Oxfordien. 6. Jurassique supérieur. â 10. Couches de Fuveau. Trias, on trouve le Fuvélien. Ce sont, il est vrai, des grès sans fos- siles, mais tout à fait identiques à ceux qu'on rencontre dans le bassin de Fuveau, et faisant incontestablement suite aux couches à Cyrènes qui affleurent plus au Nord. C'est M. Collot qui m'a montré cette coupe l'année dernière, et pour lui comme pour moi, l'attribu- tion de ces grès au Fuvélien ne saurait êlre douteuse. Cette disposition singulière d'une voûte jurassique qui laisse affleurer en son centre le Crétacé supérieur, s'explique tout naturel- lement si le Jurassique repose sur le Crétacé ; elle semble inexplicable dans toute autre hypothèse. Ce fait, rapproché des étirements locaux de couches horizontales, des indices fournispar les anciennes galeries de recherche, de la disposition générale des affleurements, et sur- tout des couches renversées au pied de Tête de Roussargue, me semble permettre de conclure avec certitude que tout ce promon- toire, qui s'avance vers le Nord en partant de Tête de Roussargue, est bien lui aussi un massif de recouvrement y et qu'il est l'homologue
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