Traité de médecine et de thérapeutique . létat normal; elles renferment parfois des aptitude à fixer les matières colorantes, pour lesquelles elles ontune affinité particulière (aurantia, éosine, acide picrique, etc.), estparfois affaiblie, mais souvent parfaitement conservée. Il nest pasrare de rencontrer çà et là des cellules peptiques, qui, loin dêtreatrophiées, sont gonflées et à noyaux multiples. Les lésions du tissu conjonctif consistent en un épaississement no- 356 G. HAYEM ET G. LION. — MALADIES DE LESTOMAC. table, mais modéré. Ce tissu bien quabondant reste lâche, les ce
Traité de médecine et de thérapeutique . létat normal; elles renferment parfois des aptitude à fixer les matières colorantes, pour lesquelles elles ontune affinité particulière (aurantia, éosine, acide picrique, etc.), estparfois affaiblie, mais souvent parfaitement conservée. Il nest pasrare de rencontrer çà et là des cellules peptiques, qui, loin dêtreatrophiées, sont gonflées et à noyaux multiples. Les lésions du tissu conjonctif consistent en un épaississement no- 356 G. HAYEM ET G. LION. — MALADIES DE LESTOMAC. table, mais modéré. Ce tissu bien quabondant reste lâche, les cellulesfixes y sont multipliées et on peut y trouver de petits amas, des nappesou une infiltration diffuse de petites cellules dites lymphoïdes. Lasclérose qui résulte de ces altérations est le plus souvent mono-tubulaire : cependant on peut voir assez fréquemment, sur les coupesexaminées à un faible grossissement, une répartition des tubes parpetits groupes représentant plus ou moins nettement des Fig\ 19. — Coupe de la région peptique comprenant toute lépaisseur de la mu-queuse. — Gastrite mixte à prédominance interstitielle, avec atrophie des glandessurtout marquée dans le sens de la hauteur. — Grossissement 115 diamètres. Cette disposition lobulaire est toujours plus manifeste dans la régionpylorique que dans la région peptique, lorsque les tubes glandu-laires de la première de ces régions ont conservé le type dans la gastrite parenchymateuse pure, il existe en effetici une tendance à la transformation peptique de la région pyloriqueOn ne trouve habituellement de glandes à type pylorique que dansla partie la plus voisine du pylore. En séloignant de cet orifice onrencontre, dans certains cas peu avancés dans leur évolution, unezone renfermant des glandes, qui, tout en ayant le type pylorique,possèdent un certain nombre de cellules peptiques. GASTRITES. — ANATOMIE PATHOLOGIQUE, 357 Les lésio
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