. Deuxième expédition antarctique francaise (1908-1910). Natural history -- Antarctica; Scientific expeditions -- Antarctica; Antarctica. PTÃROBRANCHES. 79 lement, encastrée dans les tubes, une éponge siliceuse à longs spicules saillants à la surface ; ceux de la partie inférieure s'enfoncent assez pro- fondément dans le cÅnÅcium. Au-dessus de ce dernier, les tubes s'ac- colent en groupes de quatre ou cinq, exceptionnellement de sept, huit, neuf; ces faisceaux se soudent parfois entre eux dans leur région moyenne. Dans chacun d'eux, les orifices des divers tubes ne s'ouvrent pas tous au
. Deuxième expédition antarctique francaise (1908-1910). Natural history -- Antarctica; Scientific expeditions -- Antarctica; Antarctica. PTÃROBRANCHES. 79 lement, encastrée dans les tubes, une éponge siliceuse à longs spicules saillants à la surface ; ceux de la partie inférieure s'enfoncent assez pro- fondément dans le cÅnÅcium. Au-dessus de ce dernier, les tubes s'ac- colent en groupes de quatre ou cinq, exceptionnellement de sept, huit, neuf; ces faisceaux se soudent parfois entre eux dans leur région moyenne. Dans chacun d'eux, les orifices des divers tubes ne s'ouvrent pas tous au même niveau (fig. 1 et 2) ; ils divergent dans leur partie distale, de sorte. Fig. I. â Kuisieau de qualro tubes coiiipléteini'nt scparés les uns des auties dans leur partie terminale. â Fig. 2: Faisceau de ijuatre tubes accolés deux par deux dans leur partie terminale. â Fig. 3 : Extrémité libre d'un tube : on voit par transparence divers corps étrangers inclus dans la paroi. â Fig. 4 : L'n tube entier à demi rempli di; sable : au-dessous de ce dernier, on voit les débris de l'indi- vidu constructeur du tube et qui était mort depuis un certain temps quand le Cephalodiscus a été dragué. que les orifices sont séparés les uns des autres ; lorsque, exceptionnelle- ment, deux tubes restent accolés, l'un d'eux se prolonge au-dessus de l'autre. Ue plus, chaque tube est complètement indépendiiiit de ses voi- sins dans toute son étendue ; il n'est accolé à quelques-uns des tubes voi- sins, dont il demeure nettement sépart-, (jnc dans sa partie moyenne. Les tubes sont translucides ; leur diamètre extérieur moyen varie de |mm^g à Inim,? dans leur partie terminale ; en profondeur, à cause de la moindre épaisseur delà paroi, il n'est plus que de li"â¢,2 à l'^"i,3. La longueur de la partie libre des tubes au-dessus du cÅnÅcium qui les enve- loppe est très variable ; elle peut
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