. De l'origine des bovrgongnons, et antiqvité des estats de Bovrgongne, devx livres : plus, des antiquitez d'Autun, liure 1 : de Chalon, 2 : de Mascon, 3 : de l'abbaye & ville de Tournus, 1. it auoireftéprefté au partir de leurpays primitif, & renouuellé en tous leurs mariages, ay ent plusieurs foispaflé le Rhin, & fai£t maints voyages es Gaules, pour auoir libre retourErreur celle part ou auoit efté leur Bourg-Ongne : fi eft- ce que tous ceux qui entrop com- t efcrjt nont iamais faicl: mention des Bourçongnons, ains feulemétdes d autant que les gens de guerre ne pouuoiét demou-r


. De l'origine des bovrgongnons, et antiqvité des estats de Bovrgongne, devx livres : plus, des antiquitez d'Autun, liure 1 : de Chalon, 2 : de Mascon, 3 : de l'abbaye & ville de Tournus, 1. it auoireftéprefté au partir de leurpays primitif, & renouuellé en tous leurs mariages, ay ent plusieurs foispaflé le Rhin, & fai£t maints voyages es Gaules, pour auoir libre retourErreur celle part ou auoit efté leur Bourg-Ongne : fi eft- ce que tous ceux qui entrop com- t efcrjt nont iamais faicl: mention des Bourçongnons, ains feulemétdes d autant que les gens de guerre ne pouuoiét demou-rer là oyfifz : &: quil neuft efté raifonnable que les artifans ( qui auoientallez affaire à nourrir leurs familles ) les euifent entretenu fans rien faire:il eft de befoin fçauoir quils deuindrent, & quelz moyens ils tindrentpour gaigner leurs vies. La majje ù* généralité des Bourgongnons arriue^en Allemagne jous y furentrecenses laboureurs & gens de peine fy les gens de guer-re deuindrent Vandales* CHAP. VI. mun. Le nomdti À nouueau. PopiJîui. LeRhin. Ce far. Les Alle-mans deçàle Rhin. Natureprudemeàborner ^1 OVs auons remarqué cydeuant,quelenomdes Aile-M mans eftoit nouueau, & que(au parauant) lappellationXv de Germanie comprenoit auili celle portion de pays, la-Jj, quelle peculieremét eftoit dicte Allemaigne : félon quilj&) peuteftre feeupar le dire de Vopifcus, en lhiftoire delEmpereur Proculus. Depuis le mot de Germanie quafi abandonné, oudu moins laiflé à ceux qui parlét,ou efcorchét le Latin: la didtion dAlle-maigne luy a fuccedé en tout,& par tout. Et côbien que nature euft misle Rhin pour leparation entre les Gaulois & Allemâs, (ce que Cefar a fui-uy,en fa limitation des Gaules)fi eft-ce que nouuellement(ceft à dire de-puis le téps dudit Cefar) les Allemas ont bië fort enjambé deçà le Rhin,& acquis,ou vfurpé beaucoup de ce que le mefme Cefar auoit dit & pro-nocé cftre du territoire Gallique.


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