. Le poinct de France et les centres dentelliers au XVIIe et au XVIIIe siècles; ouvrage orné de quarante-trois illustrations . t de Valenciennes se rattache lenom des < Badariennes » et la légende dont la fondatricede cette communauté est lobjet. Les Badariennes, ou lilles de la Sainte Famille de Valen-ciennes, reconnaissent comme fondatrice de leur ordre,M Françoise Badar, de qui elles ont tiré leur nom. Cette personne, dune très éminente piété, naquit àValenciennes, le 21 janvier 1624. A sa naissance, elle futportée par ses parents à léglise de Notre-Dame du Saint-Cordon et vouée à Marie.
. Le poinct de France et les centres dentelliers au XVIIe et au XVIIIe siècles; ouvrage orné de quarante-trois illustrations . t de Valenciennes se rattache lenom des < Badariennes » et la légende dont la fondatricede cette communauté est lobjet. Les Badariennes, ou lilles de la Sainte Famille de Valen-ciennes, reconnaissent comme fondatrice de leur ordre,M Françoise Badar, de qui elles ont tiré leur nom. Cette personne, dune très éminente piété, naquit àValenciennes, le 21 janvier 1624. A sa naissance, elle futportée par ses parents à léglise de Notre-Dame du Saint-Cordon et vouée à Marie. En cette occasion, sa mère eut les autres, et les espaces, sagrandissant, furent remplis dabord dunesorte de guipure mouchetée de pois répandus comme de la neige. Maisaprès divers tàtonneuients. le réseau classique auquel Valenciennes attachason nom devint une maille carrée, très régulière, très transparente etcependant dun travail natté très solide. Dans cette dentelle, fleur et fondsont travaillés en même temps et du même fil. Aucun cordon de coton-nage naccompagne le dessin (Lefébure).. KENTELLKS AUX FLSEAUX FiG. 1. Valenciennes (J640 à HOO;. - Fio. 2. Petite campane ou ;(1680 a 1750). — Fie. 3. Valenciennes (1610 à 1710). LES CENTRES DENTELLIERS 237 comme une vision sur les destinées de son enfant et dit :« Dieu est décidé à se servir de notre Françoise pour degrandes choses. » A quinze ans, Françoise demande la béné-diction paternelle et part pour Anvers afin dy apprendrele négoce. Le récit quelle fît à ses confesseurs des incidents duvoyage amenèrent ceux-ci à conclure que le démon luiétait apparu, voulant la détourner de ses projets. A Anvers,M^ Badar eut une vision qui dura de longues heuresdans la chapelle des Récollets, devant une image de latrès sainte Vierge. Elle vit clairement la maison où elledevait sadresser pour être occupée. Cest là que se formaà faire de la dentelle celle qui devait
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