Choix de chansons : A commencer de celles du Comte de Champagne, Roi de Navarre, jusque & compris celles de quelques poëtes vivans .. . e dont il sagit, jufquà mourirde douleur de lavoir perdue. Les vers que nous allonsajouter, Se quil fît dans les premiers momens de fondéfefpoir, expriment avec autant de force que de na-turel 5 tout ce quune ame tendre Se une imaginationvive font reiïentir. Il refte de lui plufîeurs pièces fugi-tives pleines de Poëlîe ôc de gaité. Bien des gens defpritavec qui il a vécu, le regretent prefquautant quil aregreté fa Themire, CHANSONS. jt; Aux autels du tyran de


Choix de chansons : A commencer de celles du Comte de Champagne, Roi de Navarre, jusque & compris celles de quelques poëtes vivans .. . e dont il sagit, jufquà mourirde douleur de lavoir perdue. Les vers que nous allonsajouter, Se quil fît dans les premiers momens de fondéfefpoir, expriment avec autant de force que de na-turel 5 tout ce quune ame tendre Se une imaginationvive font reiïentir. Il refte de lui plufîeurs pièces fugi-tives pleines de Poëlîe ôc de gaité. Bien des gens defpritavec qui il a vécu, le regretent prefquautant quil aregreté fa Themire, CHANSONS. jt; Aux autels du tyran des morts ,V^une tremblante main je confacre ma Lyre ^ Je ne chantoîs que pour Themîre, Themire a vu les [ombres bords ; Tendres concerts, charmant délire, Faites place à dautres tranfports. Une douleur muette Cr fombre , Des larmes qui partent du cceur,iVe chercher , ne fentir, 72e voir que mon malheur £Voilà le feul tribut que je dois à ton mnbre» Soyei les garants de ma foi,Lieux redoutés où repofefa cendre ;Il rHefl plus aujourdhui dautre plai/îr pour moi ^Que les pleurs quen ficret je viens ici répandre^. H y« CHOIX DE ROMANCE. V le^s maider, ô Dieu damours !A pourtraire celle ^Celle tant tant tant aimerai toujours. Elle a bien du gai PrintempsGente humeur & fin fourire ;Blanches perles font fes dents ,Rofes fa bouche refpire* Son maintien eft fi très-doux,Son parler femble une Lyre ;Si fon regard luit fur vous,yotre ame toute il attire. Son vouloir eft votre Roi}youlut-elle votre vie. CHANSONS. y^ Ce vous feroit douce loiDaccomplir fa fantaifie. En fa perfonne rien naQui de laimer ne vous prie;Et fans y penfer ^ voilàQu elle fe trouve obéie^ Ne lui feriez moins confiant yEn fervant beauté nouvelle ;Car bien que lœil foit content >Le cœur dit : ce neft pas elle^ Ayant le prix difputé,Amours ont vu lavanture yVenus eut bien la beauté,Mais ma Mie eut la ceinture. Viens nVaider, &c. Dans cette Romance le langage de nos anciens Po


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