. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 139 M. Waller indique, en outre, le degré d'intérêt qu'il y aurait à constater si les mêmes symptômes se présentent sur l'homme dans des conditions sem- blables de la moelle épinière. III. â Anatomie pathologique. ALTÃRATION GRAISSEUSE DE l'ÃPITHÃLIUM DAMS TOUTE L'ÃTENDUE D'UN POUMON tuberculeux; par M. Vulpian. Sur un sujet mort de pbthisie pulmonaire, j'ai trouve dans un des pou- mons une lésion qui a attiré mon attention et qui me parait peu connue. Les deux poumons sont criblés de tubercules Ã
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 139 M. Waller indique, en outre, le degré d'intérêt qu'il y aurait à constater si les mêmes symptômes se présentent sur l'homme dans des conditions sem- blables de la moelle épinière. III. â Anatomie pathologique. ALTÃRATION GRAISSEUSE DE l'ÃPITHÃLIUM DAMS TOUTE L'ÃTENDUE D'UN POUMON tuberculeux; par M. Vulpian. Sur un sujet mort de pbthisie pulmonaire, j'ai trouve dans un des pou- mons une lésion qui a attiré mon attention et qui me parait peu connue. Les deux poumons sont criblés de tubercules à différentes périodes d'évo- lution, mais il n'y a pas de granulations grises. Le poumon droit offre une très-grande caverne au sommet, et plusieurs cavernes de moindres dimen- sions. Dans le poumon gauche se rencontrent de nombreux tubercules plus ou moins volumineux et plus ou moins ramollis, et plusieurs cavernules. En coupant ce poumon, on est frappé de sa consistance; en effet, le tissu pulmonaire est, dans toute l'étendue de l'organe, plus ferme et plus dense qu'à l'état normal, bien que ce caractère ne soit pas très-accusé. Au premier coup d'Åil, j'avais cru qu'il s'agissait là d'une de ces pneumonies chroniques qui ipagnent si fréquemment les tubercules; et qui se développent en gé- néral à la périphérie de ces produits morbides. Mais un examen plus appro- fondi m'a fait reconnaître mon erreur. J'ai constaté que le tissu cellulaire, inierlobulaire s'était considérablement hypertrophié et qu'il formait des cloi- sons épaisses, dessinant à la surface des coupes un réseau grisâtre à larges mailles et circonscrivant des portions plus ou moins grandes de tissu pul- monaire. Chaque portion ainsi encadrée sur la coupe, et enveloppée dans une sorte de sac polyédrique, si on se représente la disposition non plus sur les coupes, mais dans l'épaisseur du
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