. Histoire du consulat et de l'empire : faisant suite à l'Histoire de la révolution francaise . ivite, les hommes ne perdent pas leur temps à fairele ère Le jour mômc de leur entrée au Luxembourg, les ^ des^ liois Consuls provisoires sassemblèrent pour délibé-troisConsuls g^j, jgg pj^g pj-essantcs affaires de lÉtat. Cétait au Petit- ^ 1 Luxenibom-. |e ] ] novombre 1799 (20 brumaire). Il fallait choisirun président, et bien que lâge et la situation deM. Sieyès, semblassent appeler cette distinction,Roger-Ducos, quoique son ami, et comme entraînépar le sentiment du moment, dit au généra


. Histoire du consulat et de l'empire : faisant suite à l'Histoire de la révolution francaise . ivite, les hommes ne perdent pas leur temps à fairele ère Le jour mômc de leur entrée au Luxembourg, les ^ des^ liois Consuls provisoires sassemblèrent pour délibé-troisConsuls g^j, jgg pj^g pj-essantcs affaires de lÉtat. Cétait au Petit- ^ 1 Luxenibom-. |e ] ] novombre 1799 (20 brumaire). Il fallait choisirun président, et bien que lâge et la situation deM. Sieyès, semblassent appeler cette distinction,Roger-Ducos, quoique son ami, et comme entraînépar le sentiment du moment, dit au général Bona-parte : Prenez le fauteuil et délibérons. —Le généralBonaparte le prit à linstant même. Cependant lesactes des Consuls provisoires ne portèrent aucunemention dun président. On fit un premier examensommaire de la situation. Le jeune Bonaparte igno-rait encore beaucoup de choses, mais il devinait cellesquil ne savait pas. Il avait fait la guerre, pourvu àlentretien darmées nombreuses, administré des pro-vinces conquises, négocié avec lEurope : cétait là. ii^A^A^lTE Tliiers. Conndatet i.,-. CONSTITUTION DE LAN VIII. 23 ](* meilleur des apprentissages dans Tart de gouver-ner. Pour les esprits supérieurs, mais pour ces espritsseulement, la guerre est une excellente école : ony apprend à commander, à se décider, et surtout àadministrer. Aussi le nouveau Consul parut-il avoii-sur toutes choses, ou une opinion faite, ou une opi-nion qui se faisait avec la rapidité de léclair, surtoutaprès avoir entendu les hommes spéciaux, qui étaientles seuls quil écoutât, et uniquement sur lobjetqui concernait leur spécialité. Un genre de connaissance, fort regrettable danslexercice de lautorité suprême, lui manquait alors,cétait la connaissance, non pas des hommes, maisdes individus. Quant aux hommes, en général, illes connaissait profondément; mais, ayant toujoursvécu aux armées, il était étranger aux individusqui avaient figuré da


Size: 1349px × 1853px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1840, bookidhistoirecons, bookyear1845