. Bulletin de l'Institut océanographique. Ocean. â H â plus ou moins nette du phototropisme, comme nous l'avions déjà constaté en utilisant des cuvettes plates sans mouvements verticaux possibles ; et, en outre, production d'un mouvement ascensionnel ou de descente, dans lequel la lumière n'intervient pas. Or, pour celle-ci, on observe des faits analogues. Si, dans' un tube long et large, on place du plankton frais dans de l'eau de mer normale, on peut constater qu'il monte en surface à l'obscurité et s'enfonce à mesure que l'intensité lumineuse croît, quelle que soit la direction de la
. Bulletin de l'Institut océanographique. Ocean. â H â plus ou moins nette du phototropisme, comme nous l'avions déjà constaté en utilisant des cuvettes plates sans mouvements verticaux possibles ; et, en outre, production d'un mouvement ascensionnel ou de descente, dans lequel la lumière n'intervient pas. Or, pour celle-ci, on observe des faits analogues. Si, dans' un tube long et large, on place du plankton frais dans de l'eau de mer normale, on peut constater qu'il monte en surface à l'obscurité et s'enfonce à mesure que l'intensité lumineuse croît, quelle que soit la direction de la lumière. Les animaux, même très phototropiques positifs s^enfoncent, tout en restant positifs,. 18'. .20". 22° 24-⢠26?- 29. f FiG. 2. comme le montre leur répartition sur la face la plus éclairée. La théorie phototropique simple est tout à fait insuffisante pour expliquer les variations de niveau des Gopépodes adultes. Leurs oscillations verticales sont souinises à des variables extrê- mement complexes et nombreuses, et il paraît à peu près certain qu'il faille faire son deuil d'une explication unique, d'une loi simple et générale. IL MILIEUX HÃTÃROGÃNES Jusqu'ici, nous avons étudié les Gopépodes et quelques autres formes dans des milieux que nous pouvons appeler homogènes. Mais il est possible de réaliser d'autres milieux, variables suivant leurs diverses régions et oij l'on a créé des zones hétérogènes connues dans l'espace et dans la valeur qu'elles possèdent par rapport au milieu normal. Il apparaît alors des réactions caractéristiques de ce que Loeb appelle les « sensibilités différentielles ». Nous avons étudié surtout les sensibilités différentielles lumineuse, thermique, chimique, osmotique. Pour toutes, on arrive à vérifier les règles suivantes, qui sont celles-là même de la sensibilité.. Please note that these
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