Les hermites en liberté . utes!puisse-t-elle apprendre aux hommes à met-tre lhumanité dans leurs lois, la pitié dansleurs institutions! » Lorsque nous eûmes achevé cette lec-ture, Fitz-Allan me dit. « Pauvre Baxter! ilvivrait encore, il vivrait en paix, si le ha-sard , au lieu de le retenir clans la fangeeuropéenne , leût conduit aux conseils, cette pitié dont il parle luiauraient été prodigués; il aurait acquis desidées plus justes sur les devoirs de lhom-me ; la bienfaisance aurait soudé les plaiesde son cœur. Le droit de condamner sa mé-moire mest interdit; jai été agité comm


Les hermites en liberté . utes!puisse-t-elle apprendre aux hommes à met-tre lhumanité dans leurs lois, la pitié dansleurs institutions! » Lorsque nous eûmes achevé cette lec-ture, Fitz-Allan me dit. « Pauvre Baxter! ilvivrait encore, il vivrait en paix, si le ha-sard , au lieu de le retenir clans la fangeeuropéenne , leût conduit aux conseils, cette pitié dont il parle luiauraient été prodigués; il aurait acquis desidées plus justes sur les devoirs de lhom-me ; la bienfaisance aurait soudé les plaiesde son cœur. Le droit de condamner sa mé-moire mest interdit; jai été agité commelui de passions violentes, et, si jétais tombédans les mêmes mains, jaurais sans doutefini comme lui. Jai voulu revoir lEurope ,je commence à men repentir, je naper- 66 SUITE DU PRISONNIER, etC. cois sous de brillans dehors que bassesseet corruption. Vous êtes des barbares; ilny a de civilisation que dans le Nouveau-Monde que vous dédaignez, et qui sera unjour votre guide et votre modèle. A. N°. XXIII.— 12 /liin ÈME LETTRE. UNE SCENE DE LA LIGUE. « BoDiLLE était un simple gentilhomme,» lequel, par vie et vengeance contre le» tyran Chikléric , espia loccasion, et le» tua vaillamment. T^es histoires louent» son magnanime courage, pour appren-» dre aux tyrans à ne point abuser de» leur puissance envers leurs sujets ,» principalement envers les gentilshoni-» mes. Se trouvera-t-il point un Bodille» en France qui venge linjure faite, non 68 UNE SCENE » à un simple gentilhomme, mais à un)) prince des plus vaillans que jamais la» terre ait porté ( le duc de Guise), parw un plus lâche et plus fainéant queja-w mais ne fut Childéric ( Henri III ) î » Exhortation de la Sorbonne avant le meurtre» de Henri III. » Signé, Julien de Moraitne. 17 mars. » Telles étaient, mon ami, les exhortationsinfâmes quadressaient aux fidèles de cetemps-là les révérends docteurs de Sorbon-ne. Je venais de feuilleter avec ho


Size: 1733px × 1441px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookauthorjou, bookcentury1800, bookidleshermitesenlib03jouyuoft