. Traité de chirurgie clinique et opératoire . u voisinage, où lirritation exagérée excite lostéogenè travail néoplasique est même très rapide, surtout au niveau dusillon de démarcation entre le mort et le vif, où se voient des bour-geons charnus et des ostéophytes nombreux (fig. 7, a), non seulementà lextérieur, mais aussi dans le canal médullaire. Comme dans le casprécédent, le cal périostique est volumineux, perforé dorifices quilivrent passage au pus, aux parties nécrosées ; parfois ces ouverturessont insuffisantes et il y a invagination des séquestres parles produc-tions osseuses de
. Traité de chirurgie clinique et opératoire . u voisinage, où lirritation exagérée excite lostéogenè travail néoplasique est même très rapide, surtout au niveau dusillon de démarcation entre le mort et le vif, où se voient des bour-geons charnus et des ostéophytes nombreux (fig. 7, a), non seulementà lextérieur, mais aussi dans le canal médullaire. Comme dans le casprécédent, le cal périostique est volumineux, perforé dorifices quilivrent passage au pus, aux parties nécrosées ; parfois ces ouverturessont insuffisantes et il y a invagination des séquestres parles produc-tions osseuses de nouvelle formation. Or, cest seulement quand tous les séquestres ont été expulsésque la réparation peut sachever ; aussi comprend-on sans peine letemps, souvent fort long, quelle exige, suivant une foule de con-ditions (étendue de la nécrose, nombre des séquestres, etc.). Mai-,lossification progressant sans cesse aux alentours, le cal, plus encoreque dans le premier cas (de guérison sans nécrose), sera grossier,. Fig. 7. — Fracture ou-verte . Nécrose desfragments (daprèsBruns). 102 H. RIEFFEL. — FRACTURES. luxuriant, souvent peu résistant et dune texture dé part, si la nécrose sétend sur une trop grande étendue,la perte de substance interfragmentaire peut être telle que le travailnaturel de réparation est impuissant à la combler et quune pseudar-throse se constitue. b. aux esquilles proprement dites, elles ne se comportent pointcomme dans les fractures abritées. Déjà nous connaissons les esquillestertiaires. Dupuytren en distinguait deux autres classes, les esquillesprimitives ou libres et les esquilles secondaires ou adhérentes. Lespremières, détachées au moment du traumatisme, sont constituéespar des fragments dos, parfaitement reconnaissables à première peuvent être expulsées très rapidement ; si elles séjournentdans la plaie, elles se nécrosent, forment corps étrangers, qui contr
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