Gazette des beaux-arts . ni prosodie, ni rime, ni raison, ni mêmedorthographe. » Lespassages publiés par Silvestre etparMM. Ch. Ven-dryes et Jules Claretie confirment ce jugement que rend définitif lalecture des manuscrits conservés par M. A. Bès fils, Chocquet De tous les vers de Tassaert, nous nen exhumerons quetrois, tristement prophétiques : La mort sera pour moi comme une fiancée. Et autre part : Mais peu sontappelés à jouir des transportsQue goûte lâme alors quelle quitte le corps. Sa correspondance avec M. Bruyas, de 1850 à 1865, nous laisserade Tassaert une meilleure impres


Gazette des beaux-arts . ni prosodie, ni rime, ni raison, ni mêmedorthographe. » Lespassages publiés par Silvestre etparMM. Ch. Ven-dryes et Jules Claretie confirment ce jugement que rend définitif lalecture des manuscrits conservés par M. A. Bès fils, Chocquet De tous les vers de Tassaert, nous nen exhumerons quetrois, tristement prophétiques : La mort sera pour moi comme une fiancée. Et autre part : Mais peu sontappelés à jouir des transportsQue goûte lâme alors quelle quitte le corps. Sa correspondance avec M. Bruyas, de 1850 à 1865, nous laisserade Tassaert une meilleure impression. Il lui écrit vers 1850 : « Savez-vous que vous avez vraiment legerme de la peinture? Savez-vous que vous fûtes une fois mon maîtrelorsque, chez moi, vous traçâtes votre portrait au fusain? Pourquoivotre santé ne vous permet-elle pas de cultiver un art que vous eussiezgrandi peut-être ! Ceci nest pas pour vous payer des caresses quevous me faites en parlant de ce que vous voulez bien appeler mes. LA PAUVRE ESFANT, PAR TASSAERT, [Tableau de la collection de M. Alexandre Dumas fils.) XXXIII. — 2e PÉRIODE. 42 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. chefs-dœuvre. Non, mais laigle dans lœuf mintéresse plus que celui quinatteint pas jusquau plus haut des Jai quitté pour un moment leslarmes, je fais du folichon. Collot cependant, que jai vu à sa campagne,qui est fort belle etoù je me suis fort diverti, me demande son me faudra donc me remettre au sentiment. Mes tableaux haussent. Unque jai fait pour soixante francs vient dêtre vendu mille ! Aussi, onvient; mais je ne les laisse pas partir, non à un prix aussi élevé,mais au moins » Vers la même date, il se plaint un peu amèrement de ne pas rece-voir de nouvelles de lui, et il ajoute : « Vous vous livrez à de nouvellesamitiés; cest bien, si elles sont bonnes et sincères; si pourtant votremoral retombait malade, venez me voir : jaime à consoler les affligés. »« Il mest v


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