Tragedie du roy Franc-arbitre : nouuellement traduite d'Italien en François . uds.Ôn ne fauroitimpetrer aucune chofe,tât petitefoit ellç,ou tant honnefte quon voudra 3 fi on netouche deniers:comme au contraire il ny a cho^fe fi £rande,ne fi deshonnefte, que femblablemcton n obtiéne pour argé que ces deux bôsperfonnages,monfieur Gratis accepiftis & mon-fieur Gratis date fe partirent de Rome, & sen al-lèrent ailleurs, toutes chofes furent incontinentexpofées en vente. le mattendoye bien dimpe-trer facilement la bulle de Jabfolution de ce moi-ne dAraceli , par le moyen du grand Peniten-t
Tragedie du roy Franc-arbitre : nouuellement traduite d'Italien en François . uds.Ôn ne fauroitimpetrer aucune chofe,tât petitefoit ellç,ou tant honnefte quon voudra 3 fi on netouche deniers:comme au contraire il ny a cho^fe fi £rande,ne fi deshonnefte, que femblablemcton n obtiéne pour argé que ces deux bôsperfonnages,monfieur Gratis accepiftis & mon-fieur Gratis date fe partirent de Rome, & sen al-lèrent ailleurs, toutes chofes furent incontinentexpofées en vente. le mattendoye bien dimpe-trer facilement la bulle de Jabfolution de ce moi-ne dAraceli , par le moyen du grand Peniten-tier5maquignon &couratier du Pape? ainfi quemauoit dit le feigneur A&e elicite:mais iay trouoé que la facilité quil mauoit dite, eft feulementquant aux cas &r aux pechez,& nô point quât auxdeniers. Car il ny a aucune difficulté dimpetrerTabfolutiô de quelque enormité que ce foit,& dequelle importance quon la difficul-té eft,quelle a coufté bien cher. Et comme ainfifçit que les taxes foyent conftituez à tous péchez^. FRANC ARBITRE, 17* & à tous ces cas qui communément & le plus foulient aduiennent,ou peuuent aduenir 3 on ne t\arabatroit pas la mailJe defdits taxes, & ne lendonneroit on pas feuîemétauiâr, que tu enpcuf-fes faire dire vne feule châfon à vn *tesfois ie ne me fouciepas beaucoup de cela. Simonfieur le moine veut auoir fa bulle, il faudraquil feoue vn peu fabourfe. Mais qui font cespèlerins qui paflent lâ vers feront,c ôme ie penfe,de Ja prouince du feruice des fainéts,qui viendront icy à Rome pour vîlîter les fept ietrouue quils foyent deceux la, qu*ils viennent àcefteheurede leurmaifon, ieveuxvn peu fauoir deux, (i fainét Roch neft point en-cores bien gairy de la boffe : pource que sil ne seftoit peu gairir luy mefmes,ce feroit vne grandefollie daller à luy,pour le prier & demander qu-il luy pleuft en gairir les autres . Dieu vousgardde mal ^ Etvousaufsi,freremon amy
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